Brexit : ce qui va changer au 1er février

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Par Jack Parrock
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Le 31 janvier, le Royaume-Uni quitte l'Union européenne. Mais qu'est-ce que cela va changer réellement pour les citoyens européens et britanniques ? Euronews fait le point.

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Le 31 janvier, le Royaume-Uni quittera l'Union européenne. Et après ? Quelles en seront les conséquences concrètes pour les citoyens britanniques et européens ? Euronews se penche sur ce qui changera ou non, du jour au lendemain avec le Brexit.

  • Les passeports

Notre reporter, Jack Parrock, est citoyen britannique. Il nous explique que son passeport est toujours bordeau comme tout le monde dans l'UE. Mais à partir du 1er février, toute personne qui en demande un nouveau recevra le passeport bleu annoncé par le gouvernement britannique.

  • Les contrôles aux frontières

Aux frontières, les citoyens britanniques continueront de prendre la file d'attente des pays membres de l'Union européenne au moins jusqu'au 31 décembre prochain. Mais une fois la période de transition terminée, ils devront sans doute se mettre dans la file des pays tiers et attendre plus longtemps.

  • L'accès à la santé des retraités britanniques qui résident dans l'UE

Selon Laura Shields de l'agence de communication Red Thread EU, ces retraités "auront vécu et travaillé au Royaume-Uni et y auront payé leur sécurité sociale. Ils vont donc exporter leurs droits à la pension lorsqu'ils partent."

L'accord de retrait signé entre l'Union européenne et le Royaume-Uni garantit ces droits à vie, mais seulement à condition que ces retraités soient enregistrés dans le système britannique et qu'ils souhaitent y rester.

  • Et les vacanciers ?

Les vacanciers pourront-ils se faire soigner ? Et bien oui. Les titulaires d'une carte européenne d'assurance maladie pourront toujours accéder gratuitement aux soins de santé dans les pays de l'UE - et inversement.

  • Le dilemme des étudiants

Les moins chanceux, ce sont les étudiants. Les étudiants européens et britanniques qui ont réservé une place à l'université en septembre paieront les frais prévus, mais après 2021, un étudiant européen par exemple pourrait payer jusqu'à 30 000 euros pour étudier en Grande-Bretagne.

Même cas de figure pour les étudiants britanniques, même si les frais d'inscriptions sont deux fois moins élevés dans les universités européennes.

  • Les frais d'itinérance

Et qu'en est-il de la mesure de l'UE visant à mettre fin aux frais d'itinérance ?

En 2020, l'itinérance restera gratuite, mais à partir du 1er janvier 2021, les utilisateurs de téléphones portables britanniques pourraient se voir facturer l'itinérance dans l' UE et vice versa.

  • Les accords commerciaux

Le Royaume-Uni peut aussi commencer à négocier des accords commerciaux. Mais il perd sa place à la table des négociations à Bruxelles.

"Le Royaume-Uni sera à peu près comme la Norvège cette année, ce qui signifie qu'il ne peut que faire du lobbying ou demander à l'UE de modifier sa réglementation d'une certaine manière." explique Pieter Cleppe d'Open Europe. "Mais en fin de compte, il ne pourra plus avoir un vrai poids sur les règles européennes ".

  • La conservation des droits de pêche

L'Union européenne va tenter de conserver ses droits de pêche dans les eaux britanniques après 2021.

Cette question devrait constituer un élément essentiel des négociations commerciales tout au long de l'année.

Le Royaume-Uni quitte officiellement l'UE, mais il reste encore beaucoup à décider, à négocier avant le 31 décembre 2020 et la fin de la période de transition - pendant laquelle beaucoup de choses resteront inchangées.

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