De nombreux touristes rapportent du sable de leurs vacances, en guise de souvenir. La collecte de sable, de coquillages ou de galets, est illégale en Italie. Elle est passible d’un à six ans de prison.
600 kg de sable de quartz blanc ont retrouvé la plage d’Is Arutas en Sardaigne. Ils ont été restitués à ce site immaculé dont les touristes veulent souvent garder un souvenir, emportant, dans leurs valises, des petites bouteilles remplies de sable. Mais la collecte de sable est illégale en Italie, alors la ville a pris des mesures. Les autorités veillent, mais la tâche est compliquée.
"Rechercher des voitures ou de camping-cars et mettre des amendes est difficile. Nous pourrions le faire en plaçant des points de contrôle le long de la route, mais pas à l'entrée de la plage. Et puis organiser de telles opérations prend du temps. Il est donc compliqué d’intercepter les personnes qui repartent avec du sable", explique Tiziana Pinna, inspecteur des services forestiers.
En août dernier, la ville italienne de Cabras, en Sardaigne, a lancé un système de « gardiens du sable ». Venant renforcer les rondes de la police, ces citoyens volontaires sont chargés de signaler les tentatives de collecte illégale et les dégradations.