La Commission européenne a dévoilé ce mercredi sa stratégie pour réguler l'intelligence artificielle que l'on trouve aujourd’hui un peu partout dans notre vie quotidienne. Interview de Laurence Devillers, professeure en Intelligence Artificielle à l’université Paris-Sorbonne.
La Commission européenne a dévoilé ce mercredi sa stratégie pour réguler l'intelligence artificielle que l'on trouve aujourd’hui un peu partout dans notre vie quotidienne :
Dans nos ordinateurs et smartphones, via des applications de reconnaissance faciale ou vocale, des outils de traduction instantanée, ou via des suggestions ciblées dans les moteurs de recherche sur Internet. Les exemples sont multiples et les géants du numérique comme Google, Facebook, Amazon, Apple, Microsoft, développent sans cesse de nouveaux outils.
L’intelligence artificielle est présente dans nos maisons pour gérer à distance différentes tâches simplement avec la voix : allumer ou éteindre la lumière, mettre de la musique, connaître le titre d’une chanson...
Elle est aussi de plus en plus présente dans nos voitures, comme le montre le développement actuel des véhicules automnes ou dans des secteurs clés comme la sécurité ou celui de la santé. Par exemple, pour assister des chirurgiens ou aider les médecins à détecter des cancers. Une start-up canadienne vient tout juste de développer un algorithme pour traquer le coronavirus.
L’intelligence artificielle, c’est aussi le développement des robots qui nous ressemblent : les humanoïdes, capables de détecter ou simuler des émotions.
Interview de Laurence Devillers, professeure en Intelligence Artificielle à l’université Paris-Sorbonne, autrice de l’ouvrage "Des robots et des hommes".