Le Japon caracole en tête du classement des médailles après une nouvelle journée en or sur les tatamis de Düsseldorf.
L'ISS Dome de Düsseldorf était plein à craquer, samedi, pour la deuxième journée du Grand Chelem allemand. Une journée marquée, comme la précédente, par la domination quasi sans partage des judokas japonais.
Chez les -63 kg, Miku Tashiro a créé la sensation. Après avoir sorti l'Autrichienne Kathrin Unterwurzacher en demi-finale, elle était opposée à la championne du monde et olympique, Tina Trstenjak pour décrocher l'or tant convoité.
Bête noire de la Slovène, Miku Tashiro n'a pas dérogé à la tradition. Elle inflige une dixième défaite en dix combats à son adversaire, conserve son titre à Düsseldorf et ajoute un quatrième Grand Chelem à son palmarès sur le World Judo Tour.
C'est le président de l'IJF en personne, Marius Vizer, qui lui remet sa médaille.
Autre star du judo nippon, Shohei Ono, triple champion du monde et champion olympique en titre chez les -73 kg.
Il domine en demi son prédécesseur au palmarès olympique, l'Italien Fabio Basile puis le champion du monde 2018, le Coréen An Chan-Grim.
Un waza-ari bien placé et Ono met au tapis An pour la sixième fois en six confrontations.
Sergeï Soloveïchyk, vice-président de l'IJF et président de la fédération européenne, lui remet sa récompense.
Chez les -70 kg, domination toujours japonaise avec la victoire de la championne du monde Chizuru Arai sur la jeune Belge Gabriella Willems, 22 ans et déjà trois podium sur le circuit.
Quant aux -81 kg, le lauréat de ce week-end allemand est le Géorgien Tato Grigalashvili. Il s'offre le scalp du champion olympique, le Russe Khasan Khalmurzaev.
Enfin, notre mouvement du jour signé par le Mongol Tsogtbaatar Tsend-Ochir. Un superbe contre en ouchi sur une tentative de kosoto-gari du Suédois Tommy Macias.