Syrie : nouveaux affrontements meurtriers entre le régime syrien et les forces turques

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Par euronews
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Au moins 33 soldats turcs ont été tués jeudi dans la province d'Idleb dans des raids attribués au régime syrien par Ankara, qui a aussitôt riposté en bombardant des positions de Damas,

Au moins 33 soldats turcs ont été tués jeudi dans la province d'Idleb dans des raids attribués au régime syrien par Ankara, qui a aussitôt riposté en bombardant des positions de Damas, faisant craindre une escalade et un nouveau désastre humanitaire.

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Le régime de Bachar al-Assad, soutenu par l'aviation russe, a lancé depuis avril 2019 plusieurs offensives meurtrières dans cette province du nord-ouest syrien, dernier grand bastion rebelle et djihadiste du pays.

"Malheureusement, sept de nos soldats grièvement blessés sont morts en martyrs. La prise en charge des autres blessés se poursuit", a déclaré Rahmi Dogan, le gouverneur de Hatay.

Seize combattants du régime syrien ont été tués par des bombardements turcs menés en représailles, a de son côté rapporté vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.

Après plusieurs semaines d’affrontements meurtriers, cette nouvelle montée des tensions survient alors que Paris et Berlin ont dit vouloir organiser un sommet à quatre avec Ankara et Moscou, ce dernier étant un appui de taille du régime syrien.

"Risque d'escalade"

Les Nations unies ont appelé à un cessez-le-feu immédiat, soulignant que le "risque d'une escalade encore plus grande augmentait d'heure en heure".

Dans ce contexte, le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a annoncé une réunion en urgence vendredi des ambassadeurs des 29 pays de l'Alliance, à la demande de la Turquie, en vertu de l'article 4 du traité qui peut être invoqué par un allié estimant son intégrité territoriale, son indépendance politique ou sa sécurité menacée.

Washington a appelé à un arrêt immédiat de cette offensive "odieuse du régime d'Assad, de la Russie et des forces soutenues par l'Iran".

Depuis décembre, plus de 948 000 personnes, dont plus d'un demi-million d'enfants, ont été déplacées selon les Nations Unies. Près de 400 civils ont été tués, d'après l'OSDH.

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