En Grèce, malgré le confinement, des militants se sont rassemblé en ce 1er mai

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Séparés de deux mètres et protégés par des masques, mais présents. Ils ont manifesté « pour les droits des travailleurs ».

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Séparés de deux mètres, protégés par des masques, mais bien présents. En ce 1er mai, des dizaines de militants ont répondu à l'appel du syndicat PAME, proche du parti communiste grec, et se sont réunis sur la place Syntagma à Athènes, défiant les consignes du gouvernement qui les appelait à reporter leur rassemblement.

« Nous honorons les luttes de la classe ouvrière et nous continuerons de le faire, clame Cristina, parce que le virus le plus mortel est celui de l'exploitation et de l'oppression, et que le meilleur traitement contre cela, c'est la lutte pour nos droits. »

Malgré la pandémie, les syndicats n'entendaient pas renoncer à ce rituel du 1er mai à Athènes. Les travailleurs ont consenti de grands sacrifices durant l'interminable crise grecque et sont de nouveau inquiets pour l'avenir.

« Nous savons que dans un avenir proche, des centaines de milliers de travailleurs se retrouveront sans emploi et qu'ils risqueront de sombrer dans la pauvreté », se lamente Sofia.

« Une gigantesque vage d'austérité »

Yanis Varoufakis, éphémère ministre des Finances durant la crise de la dette, et fondateur du  mouvement Diem 25, ancré à la gauche, fustige le gouvernement conservateur de Kyriakos Mitsotakis.

« Hier, au Parlement grec, le premier ministre a confirmé par son silence qu'il fallait s'attendre à une gigantesque vague d'austérité et à des coupes dans les retraites et les salaires, s'est-il indigné. Ce 1er mai est le bon moment pour protester face à cette politique qui profite à quelques-uns et qui impose une austérité cruelle au plus grand nombre. »

Si la Grèce est relativement épargnée par le Covid-19, qui a fait 138 morts dans le pays, elle redoute les effets dévastateurs de la paralysie économique et la désertion des touristes.

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