Clouées au sol par les mesures de confinement pour endiguer le coronavirus, les hôtesses de l'air d'une compagnie low-cost hongroise organisent une chorégraphie pour meubler leur temps libre.
Seuls quelques happy few ont pu admirer de visu les hôtesses de l'air de Wizz Air et leurs collègues masculins meubler leur temps libre sur Madona dans l'aéroport de Budapest déserté.
Très peu de vols de leur compagnie sont maintenus, et les rares passagers observent à la lettre les mesures de précautions pour empêcher les contaminations au Covid-19.
Fanny Terebessy, hôtesse de l'air : "Tout le monde coopère, tout le monde sait que les restrictions ont un objectif commun, plus on fait des efforts, plus vite cela va passer."
La compagnie aérienne low-cost Wizz Air compte 85 % de ses appareils au sol. Les liaisons maintenues sont pour l'essentiel celles entre Budapest et Londres où vit une importante communauté hongroise.
Andras Rado, porte-parole Wizz Air explique : "Nous pensons que la demande va lentement repartir, on va pouvoir opérer de plus en plus de vols. On espère atteindre 70 % de nos capacités d'ici la fin de l'année."
Wizz Air est lourdement frappé par la crise qui touche tout le secteur de l'aviation. La société a licencié un millier de ses employés, soit 19 % de sa masse salariale, et personne n'imagine d'embauche d'ici la fin de l'année.