Des centaines de migrants ont accosté à Lampedusa depuis jeudi, selon l'OIM

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Tous droits réservés Fabio Peonia/LaPresse
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Par Euronews avec AFP
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Depuis jeudi, plus de 700 personnes ont été secourues en mer Méditerranée et rapatriées sur la petite île italienne.

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C'est la fin du calvaire en mer pour les 80 migrants qui ont débarqué samedi matin à Lampedusa. Depuis jeudi, plus de 700 personnes ont été secourues en mer Méditerranée et rapatriées sur la petite île italienne d'après l'OIM, l'Organisation internationale pour les migrations. 

Neuf bateaux ont accosté jeudi en provenance de Tunisie, avec 116 passagers à bord. Sept bateaux partis du même pays et deux plus grandes embarcations en provenance de Libye leur ont succédé vendredi, amenant près de 500 personnes sur le continent européen.

Si ces derniers jours ont vu un afflux inhabituel de petits bateaux tunisiens, Flavio Di Giacomo, le porte-parole de l'OIM, ne voit aucun signe annonciateur d'une hausse prononcée des arrivées en Italie.

"Les arrivées sont en hausse par rapport à l'an dernier, mais restent basses par rapport à celles d'il y a deux ans, et à plus forte raison celles d'il y a trois ou quatre ans", a-t-il affirmé à l'AFP. "Il y a toujours eu des arrivées depuis la Tunisie... parfois elles sont nombreuses, parfois moindres, et la présence de Bangladais sur des bateaux partis de Libye n'est pas une nouveauté."

Une augmentation préoccupante

Cette augmentation des débarquements est toutefois jugée préoccupante sur l'île, tant pour des raisons de santé que pour la pénurie de structures d'accueil - le site de Lampedusa étant considéré comme surpeuplé.

Samedi, le gouverneur de Sicile s'est rendu sur place. Déclarant que la situation était "absolument insupportable", il a annoncé avoir demandé au gouvernement italien de déclarer l'état d'urgence 

Quelque 8 000 personnes sont arrivées par la mer en Italie depuis le début de l'année, davantage qu'en 2019 (3 000) à la même période de l'année, mais bien moins que l'année d'avant (17 000 en 2018).

Par rapport aux étés précédents, la principale différence pour les candidats à la traversée est qu'il n'y a "pas assez de patrouilles en mer", selon M. Di Giacomo. En conséquence, "ceux qui partent courent un grand risque".

Les interceptions par la garde côtière libyenne sont un autre danger, puisque les migrants arrêtés en chemin vers l'Europe sont "placés en détention et parfois même envoyés dans des centres dans lesquels personne ne peut entrer. Nous ne savons pas ce qui leur arrive", conclut le porte-parole.

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