Sommet européen : bras de fer à Bruxelles avec les "frugaux"

Sommet européen : bras de fer à Bruxelles avec les "frugaux"
Tous droits réservés Francois Lenoir/Copyright 2020 The Associated Press. All rights reserved
Tous droits réservés Francois Lenoir/Copyright 2020 The Associated Press. All rights reserved
Par euronews avec AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Les dirigeants européens reprennent leurs discussions ce samedi pour tenter de débloquer les positions des pays dits "frugaux", Pays-Bas en tête, autour du plan de relance.

Les dirigeants européens se retrouvent à partir de 11 heures ce samedi à Bruxelles pour tenter d'infléchir la position des pays dits "frugaux", Pays-Bas et Autriche en tête, pour parvenir à un accord sur un plan massif de relance de l'économie.

PUBLICITÉ

Après de longues heures de discussions vendredi à Bruxelles, les dirigeants européens se sont séparés sur un constat de blocage. Ils se retrouvent ce samedi en fin de matinée pour tenter de parvenir à un accord sur le plan de relance de l'économie de l'Union européenne et surmonter la crise provoquée par le coronavirus.

Ce plan est composé de 250 milliards d'euros de prêts, et surtout de subventions à hauteur de 500 milliards. Les principaux bénéficiaires seront les pays les plus touchés par la pandémie, l'Italie et l'Espagne.

Blocage sur le montant du plan et le contrôle des réformes

Parmi les points de blocage : le montant des subventions mais aussi leur mode de déboursement.

Quatre pays dit "frugaux" : les Pays-Bas, l'Autriche, le Danemark et la Suède émettent des réserves sur ces sujets.

Ils demandent entre autres que les pays bénéficiaires du plan de relance acceptent en échange de réformer leur marché du travail et leur système de retraite. Les pays du Sud eux s'inquiètent d'être soumis à un programme imposé par d'autres,

Mark Rutte, chef de file des "frugaux"

Chef de file de la fronde, le Premier ministre néerlandais Mark Rutte est l'homme clef de ce sommet. Il est aussi le plus inflexible. Il réclame notamment un vote à l’unanimité à chaque fois qu’une tranche d’argent devra être débloquée.

Outre le montant global du plan et le contrôle des réformes, les dirigeants européens aborderont la question des "rabais" dans les contributions accordés aux Etats qui versent davantage d'argent au budget de l'UE qu'ils n'en reçoivent.

Les "frugaux" réclament des ristournes plus élevées, ce qui pourraient leur être concédées pour infléchir leur position.

Dernier sujet délicat : le lien entre le versement d'argent et le respect de l'Etat de droit, inscrit pour la première fois dans un budget de l'UE.

Ce samedi encore les discussions s'annoncent longues et difficiles. Elles pourraient même se prolonger jusqu'à dimanche.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Premier sommet européen en présentiel pour les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE

Plan de relance : Angela Merkel sceptique sur un accord au sommet européen

Les 27 réfléchissent aux moyens de fournir davantage d'aide à l'Ukraine dans un contexte d'urgence