A Heathrow, la colère des Britanniques de retour d'Espagne

Un touriste britannique de retour d'Espagne à Heatrow
Un touriste britannique de retour d'Espagne à Heatrow Tous droits réservés .
Par euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Les voyageurs se sont vus imposés une quatorzaine sans préavis par leur gouvernement.

PUBLICITÉ

La décisions du gouvernement britannique, qui a imposé dimanche une quarantaine de quatorze jours à tous les voyageurs de retour d'Espagne, suscite la colère des intéressés.

Sous les masques et les teints bronzés, la confusion, parfois la colère, à l'aéroport d'Heathrow de Londres. Les voyageurs britanniques de retour d'Espagne vont devoir respecter une quatorzaine, comme l'a décidé sans préavis le gouvernement britannique au regard de la situation épidémique dans le pays ibérique.

Un choc pour les vacanciers, qui se disent pris de cours et mal informés. "J_'ai du consulter de ma propre initiative le site du gouvernement. On ne me l'a jamais notifié d'une autre manière_", témoigne un homme de retour d'Espagne dans le hall d'arrivée.

"Comme vous pouvez le voir, je reviens de vacances détendues à Barcelone, rempli de stress. Ce n'est pas comme ça qu'on devrait vivre notre vie franchement", se plaint un autre voyageur.

Des billets pas remboursés

Certains, qui ne sont pas encore partis, pensent à annuler leur voyage en Espagne. Mais au milieu de ce capharnaüm estival, Ryanair et Jet 2 ont déjà annoncé qu'elles ne rembourseraient pas les billets vendus.

Les deux compagnies poursuivent leurs liaisons malgré les recommandations du gouvernement britannique, qui comme celui de France, appelle ses ressortissants à éviter de se rendre en Espagne.

L'annonce du gouvernement du Royaume-Uni ne froisse pas que les voyageurs. Depuis, Madrid clame haut et fort être une destination touristique sûre malgré l'augmentation de cas de Covid-19, notamment en Catalogne. Les autorités refusent de parler d'une "seconde vague".

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Un garçon britannique disparu il y a 6 ans en Espagne retrouvé en France

Le Parlement espagnol approuve un projet de loi d'amnistie pour les indépendantistes catalans

Arts : l'ARCO Madrid s'approche pas à pas de la parité