8,4 milliards de dollars de perte pour Total, 18 milliards pour Shell, 5,2 milliards pour ENI : les chiffres sont astronomiques.
8,4 milliards de dollars de perte pour Total, 18 milliards pour Shell, 5,2 milliards pour ENI : les chiffres sont astronomiques, ce deuxième trimestre 2020 a été catastrophique pour les grands groupes pétroliers, tous victimes à plus ou moins grande échelle de la chute des cours du brut et de marges de raffinage historiquement basses.
En cause bien-sûr la pandémie de Covid-19, qui a quasiment mis à l'arrêt certaines activités comme le transport aérien. Les prix se sont depuis quelque peu repris avec un redémarrage de la demande et la limitation de la production de certains pays.
Chez Total, les pertes annoncées ce jeudi sont sans grande surprise après l'annonce la veille au soir de lourdes dépréciations d'actifs, pour 8,1 milliards de dollars. Actifs réévalués à la baisse aussi chez l'Italien ENI, qui perdait près de 4% à la bourse de Milan ce jeudi matin.