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Violences policières : le n°2 de la police belge quitte ses fonctions temporairement

Sur cette image de CCTV, des policiers maîtrisent avec force Jozef Chovanec dans une cellule de l'aéroport de Charleroi en Belgique le 24 février 2018.
Sur cette image de CCTV, des policiers maîtrisent avec force Jozef Chovanec dans une cellule de l'aéroport de Charleroi en Belgique le 24 février 2018. Tous droits réservés  Charleroi Police CCTV via AP
Tous droits réservés Charleroi Police CCTV via AP
Par euronews avec Agences
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Le numéro deux de la police fédérale belge quitte ses fonctions le temps d'une enquête interne après la diffusion d'une vidéo de violences policières filmée en 2018 à l'aéroport de Charleroi.

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Des policiers qui maîtrisent un homme de manière très brutale. Un salut Nazi. Les faits remontent à une nuit de février 2018. Ils se sont déroulés à l’aéroport belge de Charleroi. Des images violentes et choquantes qui n'ont été diffusées que tout récemment par la veuve de Jozef Chovanec. Ce Slovaque de 38 ans est mort à l'hôpital quelques jours après cette intervention musclée.

À l'époque, une enquête a bien été ouverte, mais la famille de Jozef Chovanec dénonce la lenteur de la justice. En diffusant ces images de vidéosurveillance, elle espère faire bouger les choses et que la lumière soit faite sur cette affaire.

"Ma cliente veut savoir ce qui s'est passé et comment son mari est mort. Elle veut aussi savoir comment cela aurait pu être évité, car ces images montrent un déferlement d’agressivité", explique Ann Van De Steen, l'avocate d'Henrietta Chovancová, la veuve de Jozef Chovanec.

Jozef Chovanec allait embarquer pour un vol à destination de Bratislava quand il a été interpellé par la police et placé en cellule en raison d'un comportement agité. Après plusieurs heures d’isolement, il avait commencé à se taper la tête contre les murs, c’est à ce moment-là que les policiers belges sont intervenus. Choqué par ces révélations, le n°2 de la police belge a annoncé qu’il quittait ses fonctions le temps d'une enquête interne.

"Ce qui m'a choqué ce sont d'abord les images que j'ai vues (...) c'est aussi de ne pas avoir été au courant du contenu de ces bandes-vidéo", a dit André Desenfants, patron de la direction générale de la police administrative (DGA) qui coiffe notamment la police des transports en Belgique (rail, navigation, aviation).

Depuis ces révélations, Amnesty International a exigé "une enquête approfondie ». Le gouvernement slovaque a lui aussi exhorté les autorités belges à accorder la plus grande attention à cette affaire.  

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