Le cadre idyllique de la côte niçoise n'y a rien changé. Le Tour sera marqué par la hantise du test positif.
Le cadre idyllique de la côte niçoise n'y aura rien changé. C'est un étrange Tour de France qui a débuté ce samedi : 176 coureurs sur lesquels plane l'ombre du coronavirus et un public privé de spectacle au départ de la première étape. Certains disent comprendre l'impératif sanitaire, d'autres ont plus de mal.
« C'est à cause du Covid, on n'a pas le choix », confie, résigné, un de ceux essayant de voir les coureurs derrières les barrières dressées pour l'occasion.
« C'est nul. Je suis un grand amateur de vélo et je suis très, très déçu de voir ça », peste un autre.
Malgré les tentatives de l'Union cycliste internationale, la règle pour les exclusions n'a pas été assouplie. Deux cas avérés de Covid en sept jours dans une équipe, encadrement compris, et c'est la fin de l'aventure.
Les 22 équipes vont vivre ces trois semaines de course en vase clos et se filment elles-mêmes car les médias sont priés de suivre l'épreuve à distance. Le prix à payer pour le maintien de cet événement sportif si attendu.
Quant à l'hypothèse d'une interruption pure et simple du Tour de France avant l'arrivée le 20 septembre, le ministre Jean-Michel Blanquer l'a jugée « très faible ».