#COVID19 : l'OMS ne s'attend pas à une vaccination généralisée avant mi-2021.
L'Organisation mondiale de la santé "ne cautionnera pas" un vaccin contre le coronavirus s'il n'est pas sûr et efficace, a assuré vendredi son directeur général, interrogé sur les préoccupations soulevées par le mouvement anti-vaccin.
"Nous avons un bon nombre d'entre eux qui sont prometteurs. Ils ne seront utilisés que lorsqu'il aura été établi qu'ils sont efficaces et sûrs, c'est ce que je voudrais assurer au monde", a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, au cours d'une conférence de presse, en rappelant que l'OMS et les autorités nationales se chargeront de l'évaluation des vaccins.
Pas de vaccination généralisée avant mi-2021
"La bonne nouvelle, c'est que les fabricants font déjà des paris sur le choix du vaccin le plus probable et qu'ils étudient déjà comment ils peuvent augmenter la production une fois que nous saurons lesquels nous mettrons en place" a affirmé Margaret Harris, porte-parole de l'organisation.
Alors que la pandémie de Covid-19 gagne ou regagne du terrain dans certains pays, La concurrence fait rage pour mettre au point un vaccin et les inquiétudes sur leur efficacité et sûreté se multiplient.
"Je tiens à assurer le public que l'OMS ne cautionnera pas un vaccin qui n'est pas efficace et sûr", a assuré le chef de l'OMS.
"En ce qui concerne le mouvement anti-vaccin, ils peuvent inventer des histoires pour lutter contre les vaccins, mais le bilan des vaccins" utilisés contre d'autres maladies "montrent une autre réalité", a-t-il avancé, en faisant valoir les succès des vaccins contre Ebola et la variole.
Un peu plus tôt, l'OMS a annoncé ne pas s'attendre à une vaccination généralisée contre le Covid-19 avant mi-2021, tandis que des chercheurs russes ont publié des résultats encourageants pour leur candidat-vaccin et que les préparatifs pour la distribution d'un vaccin s'accélèrent aux Etats-Unis.
En France, la justice demande un assouplissement du port du masque
En France, de nombreuses villes ont rendu le port du masque obligatoire dans les lieux publics. Mais cette règle vient d'être contestée par plusieurs tribunaux administratifs. Les juridictions estiment que le port du masque doit se limiter aux secteurs à risque et aux heures les plus fréquentées. À Strasbourg par exemple, les juges ont demandé aux autorités de modifier les règles ; elles ont jusqu'au 7 septembre pour le faire.
Au Danemark, plus d'un millier d'étudiants de l'université d'Odense, située près de Copenhague, ont été renvoyés chez eux. 35 élèves ont été testés positifs au COVID-19. Un centre de test mobile se trouve désormais sur le campus et les cours se poursuivront en ligne.
À Londres, certains trottoirs ont été élargis pour faciliter la distanciation physique et pour permettre à la population de retourner au travail sereinement. Des barrières temporaires ont également été placées par les autorités dans des lieux clés de la capitale pour réduire la circulation des cyclistes.