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La junte malienne adopte une charte pour une transition de 18 mois

Des délégués participent à une conférence sur la transition vers un pouvoir civil à Bamako au Mali, le 10 septembre 2020
Des délégués participent à une conférence sur la transition vers un pouvoir civil à Bamako au Mali, le 10 septembre 2020 Tous droits réservés  AP Photo
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Par Euronews avec AFP
Publié le Mis à jour
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La coalition d'opposition M5 a annoncé rejeter le projet de charte, dénonçant "la volonté d'accaparement et de confiscation du pouvoir" au profit des militaires qui ont pris le pouvoir le 18 août.

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Après trois jours de consultations avec les dirigeants des groupes politiques et de la société civile, la junte militaire a accepté un gouvernement de transition de 18 mois.

Samedi à Bamako, Moussa Camara, porte-parole des pourparlers, a annoncé les différents points du texte adopté : un comité formé par la junte devra désigner un président civil ou militaire qui ouvrira la voie aux élections. Un conseil national de transition qui fera office d’Assemblée nationale, ainsi qu’un Premier ministre et un vice-président seront également choisis par le comité.

"Nous prenons l'engagement devant vous de ne ménager aucun effort dans la mise en œuvre de l'ensemble de ces résolutions dans l'intérêt exclusif du peuple malien, a déclaré Assimi Goita, le chef de file de la junte militaire. Nous demandons et espérons la compréhension, l'appui et l'accompagnement de la communauté internationale dans cette mise en œuvre diligente correcte de la charte et de la feuille de route de la transition. Les résultats auxquels vous êtes parvenus m'autorisent à espérer l'avènement d'un Mali nouveau, démocratique, laïc, prospère."

Le Mouvement du 5-Juin, qui a mené la contestation contre le président Ibrahim Boubacar Keïta, a rejeté la charte de transition. La coalition, composée d'opposants politiques, de chefs religieux et de membres de la société civile, y dénonce "la volonté d'accaparement et de confiscation du pouvoir au profit" des militaires qui ont pris le pouvoir le 18 août. Ils appellent à un leader civil pour la transition. Deux seuls éléments font consensus : la sécurité et la stabilisation du pays.

Les dirigeants de la CEDEAO tiendront un sommet au Ghana mardi pour discuter de la transition du Mali avec la junte. Le président et le premier ministre de la transition seront ensuite nommés.

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