Une décision contestée par quelques centaines de manifestants à Tel Aviv jeudi soir, alors que débutent les fêtes juives.
Si les mesures sanitaires sont en train d'être renforcées en Europe, le débat a lui été tranché en Israël : le gouvernement a décidé de réimposer purement et simplement un confinement total pour une durée de trois semaines.
Quelques heures avant son entrée en vigueur ce vendredi, des centaines d'Israéliens ont manifesté à Tel-Aviv contre cette décision prise par l'État hébreu, l'un des premiers pays qui avaient déconfiné en avril et le premier, désormais, à reconfiner.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a mis en avant les difficultés du système de santé et estimé que c'était la seule solution. Israël est en effet le pays qui recense le plus fort taux de contamination ces deux dernières semaines.
"En Australie, par exemple, ils ont imposé un confinement dans l'État de Victoria. L'État de Victoria compte 6,6 millions d'habitants, sa superficie est nettement plus grande que celle de l'État d'Israël, et j'estime que tous les pays finiront tous par prendre cette décision difficile, à savoir imposer un confinement général", a prédit le Premier ministre.
Jeudi, des fidèles affluaient encore au mur des Lamentations. Mais à compter de ce vendredi, il sera interdit de se déplacer à plus de 500 mètres de son domicile et les rassemblements extérieurs seront limités à 20 personnes. Un confinement qui coïncide avec le début des fêtes juives, Rosh Hashana (nouvel an), Yom Kippour (jour du pardon) et Sukkout (fêtes des cabanes), qui s'étirent jusqu'au 11 octobre.