Affaire Navalny, Bélarus : les 27 discutent de nouvelles sanctions

Affaire Navalny, Bélarus : les 27 discutent de nouvelles sanctions
Tous droits réservés Jean-Christophe Verhaegen/AP
Tous droits réservés Jean-Christophe Verhaegen/AP
Par euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Les ministres des affaires étrangères de l'UE sont réunis à Luxembourg à la recherche d'un consensus sur des sanctions contre A. Loukachenko et les responsables de l'empoisonnement d'Alexeï Navalny.

PUBLICITÉ

Comment répondre à l'empoisonnement de l'opposant russe Alexeï Navalny ? Les chefs de la diplomatie des pays de l'UE réunis à Luxembourg ce lundi vont étudier les propositions de sanctions faites par la France et l'Allemagne.

Le Bélarus sera l'autre grand dossier aux mains des 27 ministres de l'Union européenne. Au début du mois, ils ont donné leur feu vert pour geler les avoirs européens d'une quarantaine de personnalités impliquées dans la répression du mouvement de contestation contre Alexandre Loukachenko. Cette fois, ils pourraient aller plus loin et adopter des sanctions visant directement le président contesté.

"La Roumanie a déjà demandé fin août l'inscription de M. Loukachenko sur la liste des personnes sanctionnées. Si la situation s'aggrave encore, nous devons envisager peut-être des sanctions économiques ciblant les ressources de M. Loukachenko.", a plaidé le ministre roumain des Affaires étrangères Bogdan Aurescu.

"Faut-il ou non sanctionner Alexandre Loukachenko et comment punir les responsables de l'empoisonnement d'Alexei Navalny ? Telles sont les conversations qui ont lieu aujourd'hui à Luxembourg, où les ministres des affaires étrangères de l'UE se réunissent pour la première fois physiquement depuis des mois. Beaucoup affirment que lorsqu'il s'agit de parler sanctions, mieux vaut en discuter face-à-face, surtout lorsqu'il s'agit de la Russie. Chaque État de l'UE a un intérêt différent et une attitude différente sur la manière de traiter avec Moscou. Mais en arrivant à cette réunion, Heiko Maas, le chef de la diplomatie allemande a déclaré qu'il y aurait un consensus sur la mise en oeuvre rapide des sanctions, car la semaine dernière, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques a confirmé que le Novichok, a bien été utilisé dans cet empoisonnement", précise notre correspondante à Bruxelles, Meabh McMahon.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

L'opposant russe Alexeï Navalny interpellé par la police à l'aéroport de Moscou

Le Bélarus autorise les armes létales pour contrer le mouvement anti-Loukachenko

Suspects arrêtés en Pologne après l'agression d'un opposant russe en Lituanie