Plus de 10 000 personnes, dont beaucoup de femmes et de jeunes, ont défilé ce samedi dans les rues de Lagos pour dénoncer les violences policières. Le gouvernement a promis de démanteler l'unité de police mise en cause.
Le mouvement contre les violences policières au Nigéria prend de l'ampleur. Plus de 10 000 personnes sont à nouveau descendus dans les rues de Lagos, la capitale économique. Le footaballeur nigérian Victor Osimhen a envoyé sur Twitter un message de soutien à la mobilisation. Les manifestants accusent la SARS, une unité de police, de rackets, d'arrestations illégales et même de tortures et de meurtres.
"Je suis ici pour protester contre l'assassinat de mes enfants, contre l'assassinat de nos enfants, celui de la jeunesse, clame une femme. Nous voulons un nouveau Nigéria où règnent le droit, la paix et la justice, où nos enfants puissent vivre, puissent aller à l'école, travailler et vivre en paix."
Face à la pression de la rue, le gouvernement a annoncé dimanche dernier le démantèlement de la SARS. Mais la jeunesse continue d'exiger du gouvernement qu'il lutte contre la corruption et qu'il accorde plus de libertés.