Les mesures restrictives anti-Covid-19 s'étendent en Europe

Une infirmière tient la main d'un patient atteint du Covid-19 dans l'unité de soins intensifs de l'hôpital Casal Palocco à Rome Mardi 20 octobre 2020
Une infirmière tient la main d'un patient atteint du Covid-19 dans l'unité de soins intensifs de l'hôpital Casal Palocco à Rome Mardi 20 octobre 2020 Tous droits réservés AP Cecilia Fabiano/LaPresse
Par Euronews avec AFP
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Aux quatre coins de l'Europe, les restrictions liées à la pandémie de coronavirus s'étendent en ce mois d'octobre.

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Aux quatre coins de l'Europe, les restrictions liées à la pandémie de coronavirus s'étendent en ce mois d'octobre.

En France, l'exécutif veut prolonger l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 16 février 2021 inclus pour faire face aux conséquences de l'épidémie de coronavirus, selon un projet de loi présenté mercredi en Conseil des ministres.

De nouveaux départements en alerte maximale en France

L'exécutif entend aussi pouvoir appliquer des mesures de restrictions de circulation, de rassemblements ou d'ouvertures des établissements au moins jusqu'au 1er avril 2021, sur tout ou partie du territoire et en fonction de la situation épidémique, selon le même texte.

L'Assemblée nationale siègera exceptionnellement samedi et dimanche pour examiner ce projet de loi qui fera ensuite la navette au Sénat.

Le Premier ministre doit également annoncer le passage d'un "certain nombre de départements en alerte maximale" a indiqué le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal. Plusieurs nouvelles métropoles devraient notamment être concernées par un couvre-feu, six jours après celui instauré entre 21h00 et 06h00 dans huit grandes villes ainsi que Paris et l'Ile-de-France.

Avec un taux d'incidence dépassant le seuil d'alerte maximale (250) dans 22 départements au 16 octobre, contre 10 une semaine plus tôt, ces mesures sont vues comme une nécessité absolue par le gouvernement, qui avertit toutefois que les couvre-feux n'auront pas d'effet avant deux à trois semaines.

Les restrictions s'étendent dans le Nord de l'Angleterre

La région du Yorkshire du Sud rejoindra samedi les zones soumises aux restrictions les plus contraignantes en vigueur en Angleterre contre le nouveau coronavirus, en échange d'un soutien financier, ont annoncé mercredi les autorités.

Cette région du Nord de l'Angleterre de 1,4 million d'habitants va passer en niveau d'alerte "très élevé", dernier échelon d'un système à trois niveaux instauré par l'exécutif britannique.

Il implique la fermeture des bars et pubs ne servant pas à manger et l'interdiction pour différents foyers de se rencontrer, à de rares exceptions.

Dans toute l'Angleterre, les réunions à plus de six personnes sont interdites et les pubs et restaurants doivent fermer à 22H00 GMT. Mais 28 millions de personnes, soit environ la moitié de la population, dont Londres, vit désormais sous des restrictions locales plus strictes, dont 7,3 millions sous le niveau de restrictions le plus élevé.

Signaux négatifs en Italie et en Allemagne

En Italie, les signaux sont au rouge , notamment en Lombardie, la région de Milan, poumon économique du pays, et en Campanie, région de Naples. Ces deux territoires vont instaurer un couvre-feu de 23 heures à 5 heures à partir de jeudi pour la Lombardie et vendredi pour la Campanie.

Premier pays d'Europe frappé par la pandémie au printemps, l'Italie connaît depuis une forte hausse des contaminations, plus de 10 000 par jour. Deux hôpitaux de campagne seront d'ailleurs rouverts à Milan et Bergame, comme lors de la première vague épidémique du printemps.

En Allemagne, plus de 7500 nouveaux cas ont été enregistrés ces dernières heures. Le pays songe à mettre en place de nouveaux confinements localisés, comme c'est le cas de la ville de Berchtesgaden, dans les Alpes. Le ministre de la santé Jens Spahn a d'ailleurs été testé positif au Covid-19.

L'Espagne franchit le seuil du million de cas

Le ministère espagnol de la Santé a annoncé dans la soirée 16 973 cas sur les dernières 24 heures, portant le total à 1 005 295 depuis le premier cas détecté le 31 janvier sur l'île de la Goméra, dans l'archipel des Canaries.

Sur ce total, le nombre de morts atteint désormais 34.366, après que 156 nouveaux décès ont été enregistrés en 24 heures.

L'Espagne, qui compte quelque 47 millions d'habitants, est le sixième pays au monde à franchir ce seuil du million de cas, après les États-Unis, l'Inde, le Brésil, la Russie, et l'Argentine, selon un recensement effectué par l'AFP à partir de sources officielles.

La seconde vague de Covid-19 a fait moins de morts en Espagne que la première en mars et avril, au pic de la pandémie, quand le pays recensait plus de 800 morts par jour. En outre, l'âge moyen des patients a baissé.

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