Depuis près d'une semaine, les Français expérimentent le deuxième confinement, certes beaucoup moins strict que le premier. Il suffit de se promener dans les rues pour le constater. Mais les scientifiques s'inquiètent.
Depuis près d'une semaine, les Français expérimentent le deuxième confinement, certes beaucoup moins strict que le premier. Il suffit de se promener dans les rues pour le constater.
Les élèves en classe
En mars, tous les établissements scolaires étaient fermés : enfants, adolescents et étudiants suivaient leurs cours à distance. Huit mois plus tard, malgré la seconde vague épidémique, tous les élèves sont en classe. Le masque, déjà obligatoire pour les collégiens et lycéens, l'est aussi désormais pour les élèves du primaire. En revanche, les étudiants de l'enseignement supérieur poursuivent les cours en ligne.
Marchés, jardins et parcs ouverts
Autre différence majeure par rapport au premier confinement : les marchés extérieurs demeurent ouverts, tout comme les parcs et jardins publics, où les joggeurs et familles viennent se détendre et prendre l'air ce qui n'était pas possible au printemps. Le week-end dernier, beaucoup sont venus profiter du beau temps.
Visites autorisées dans les Ehpad
Autre changement, les visites dans les Ehpad ou les maisons de retraite sont également autorisées pour éviter un isolement trop important des personnes âgées qui avaient souffert du premier confinement.
Moins de télétravailleurs
Dans le monde du travail, l'enjeu est de maintenir à niveau l'activité économique, déjà durement impactée par la pandémie. Les activités en extérieur du secteur du bâtiment et de la construction peuvent ainsi se poursuivre. Dans les entreprises, l'accent est de nouveau mis sur le télétravail, quand cela est possible, une règle suivie de manière très inégale, de nombreux salariés quittant leur domicile.
L'inquiétude des scientifiques
La souplesse qui caractérise ce deuxième confinement inquiète les scientifiques qui redoutent une deuxième vague épidémique plus forte et plus étalée que la première, même si la France comme ses voisins européens est désormais équipée en masques et en gel hydroalcoolique et qu'elle a appris à vivre avec cette pandémie, qui pourrait durer.