Covid-19 : l'Europe toujours envahie par le virus, les hôpitaux suffoquent

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Par euronews
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En France le confinement sous sa forme actuelle va se poursuivre au moins encore 15 jours. En Italie les soignants appellent le gouvernement à verrouiller le pays. En Allemagne un confinement proche de celui de la France est maintenu.

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Devant l'hôpital San Leonardo, près de Naples, les ambulances font la queue en attendant la prise en charge de leurs patients Covid-19. L'Italie résiste toujours à un confinement national, par peur des conséquences économiques, malgré les appels de médecins débordés. En Lombardie, les lits sont occupés à 75% par des malades du coronavirus, un chiffre inquiétant qui explose à 99% dans la région du Sud Tyrol. Le pays compte plus de de 42 000 morts.

En France, le Premier ministre Jean Castex a annoncé que le confinement actuel allait se poursuivre au moins 15 jours, et qu'un éventuel allègement dès le 1er décembre sera "strictement limité" aux commerces et exclura la réouverture des bars et restaurants.

Pendant ce temps, à Bruxelles, des dizaines de soignants étaient réunis devant l'hôpital Chirec pour réclamer de meilleurs salaires, notamment pendant la pandémie. Ils disent qu'il est difficile de remplacer les membres malades de leurs équipes car il y a un manque d'infirmières.

En Allemagne, la propagation de la maladie reste "très grave", selon les autorités sanitaires. Des signes prouvent un léger ralentissement des infections, alors que le pays est depuis le 2 novembre soumis à un confinement partiel proche de celui de la France.

"Nous devons donc nous attendre à ce que les hôpitaux atteignent les limites de leur capacité, explique le professeur Lothar H. Wieler, Président de l'Institut Robert Koch, et nous devons également nous attendre à ce que le virus se propage de manière incontrôlée dans certaines régions de notre pays".

Enfin à Moscou, cinq cents patients sont soignés dans un hall d'exposition, transformé en hôpital de campagne. Le Kremlin refuse d'imposer une nouvelle quarantaine dans le quatrième pays le plus touché par le virus. Les autorités n'annoncent pourtant que 31 500 décès, des chiffres qui pourraient être bien en deçà de la vérité.

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