Après une semaine de pourparlers sur les législatives de mars prochain, pouvoir et opposition ont quitté la table des négociations sans accord.
Une semaine de pourparlers n'y auront rien fait. En Côte d'Ivoire, c'est sans accord qu'opposition et pouvoir ont quitté la table des négociations. Henri Konan Bédié et le président Alassane Ouattara ne se sont pas entendus sur les législatives de mars prochain.
L'opposition exige notamment la libération des leader politiques emprisonnés, à l'image de Pascal Affi N'Guessan. Il est poursuivi pour avoir proclamé un régime « de transition » après la réélection controversée d'Alassane Ouattara à un troisième mandat, fin octobre.
Les violences liées à cette élection, que l'opposition avait boycottée, ont fait 85 morts et des centaines de blessés. Le pouvoir entend, pour l'heure, maintenir le scrutin de mars prochain.