L’activité portuaire est l’une des plus touchées par le Brexit. Les ports ont investi dans de nouveaux dispositifs et de nouvelles procédures pour ralentir le moins possible les flux de transport à cause des nouvelles règles entre l’UE et Londres.
L’activité dans le port de Calais reste calme pour cette première journée de travail, hors période de vacances, depuis le Brexit. Seuls six ferries doivent circuler contre 12 en temps normal. De nombreuses entreprises attendent en fait de voir la mise en œuvre pratique des nouvelles régulations avant d’envoyer des camions de l’autre côté de la Manche.
De nombreux conducteurs de poids lourds sont aussi inquiets à cause du covid-19 et des nombreuses difficultés aux frontières. Des milliers de camions étaient restés bloqués plusieurs jours au Royaume-Uni le mois dernier.
Répondre aux nouvelles réglementations
Les principaux ports européens assurent être prêts pour poursuivre les liaisons commerciales. Ces préparatifs ont nécessité des millions d’euros d’investissement. Le port de Zeebrugge en Belgique dispose désormais d’un nouveau système d’enregistrement afin de faciliter l’embarquement. "Nous avons créé une plateforme de données pour les entreprises de transport et pour la police afin de rendre plus visibles et plus transparentes les informations concernant les camions", explique Tum Hautekiet, directeur du port.
L’activité pourrait aussi s’intensifier fortement à Dublin. De plus en plus de professionnels veulent éviter de passer par le Royaume-Uni et préfèrent des liaisons directes pour rejoindre le continent.