De nouvelles procédures pour circuler entre le Royaume-Uni et l'Union européenne sont entrées en vigueur, conformément au Brexit. Pour l'heure, pas de grosses perturbations pour le trafic marchandise et passagers.
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Ce vendredi matin, dans le port anglais de Douvres, des camions embarquaient dans les ferries. Direction : Calais, de l'autre côté de la Manche.
Ce n'est pas la pagaille que certains prédisaient. La raison principale tient au fait que le 1er janvier, lendemain de réveillon, l'activité tourne toujours au ralenti.
Les choses sérieuses sont attendues dès la semaine prochaine. Il y aura bien plus de camions au départ et à l'arrivée des ports britanniques.
N'empêche, ce Brexit, qui a fait couler tant d'encre, se conjugue désormais au passé.
« Il nous a fallu du temps pour arriver jusqu'à ce jour, dit cet Londonien. La majorité voulait partir, et c'est donc ce que nous avons fait. Mais je ne pense pas que cela changera grand chose, en fait. On va continuer à avoir de bonnes relations avec nos voisins outre-Manche. »
« Je pense que ça va être un peu compliqué au début, ajoute cette femme, qu'il faudra du temps pour s'adapter. Mais le Royaume-Uni s'en sortira bien. Nous sommes un grand pays, doté de grands sentiments et d'une nature merveilleuse. »
Le premier train Eurostar post-Brexit est arrivé à la mi-journée à la gare du Nord à Paris avec, pour les passagers, des contrôles douaniers sur les marchandises (et dans certains cas des taxes à payer) - conséquence très concrète du rétablissement de la frontière entre le Royaume-Uni et l'Union européenne.