Flou politique en Italie : Mario Draghi débute ses consultations

Flou politique en Italie : Mario Draghi débute ses consultations
Tous droits réservés Ettore Ferrari/POOL Ansa/LaPresse
Tous droits réservés Ettore Ferrari/POOL Ansa/LaPresse
Par euronews avec AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

L'ex-président de la BCE rencontre tous les partis politiques pour tenter de trouver une coalition capable de gouverner

PUBLICITÉ

Appelé à la rescousse pour sortir l'Italie de la crise, Mario Draghi a débuté ce jeudi des consultations tous azimuts avec les différents partis politiques du pays. Objectif : trouver une majorité parlementaire prête à soutenir son gouvernement.

L'ex-président de la BCE a débuté par les représentants des petits partis dont la coalition europhile "Plus d'Europe" dirigée par l'ex-commissaire européenne Emma Bonino. Cette dernière l'a assuré de son "entier soutien".

"Nous avons mis en évidence un certain nombre de problèmes. Mais je voudrais dire qu'en ce qui concerne le débat sur le gouvernement technique et l'échec de sa politique, j'insiste pour dire que c'est peut-être l'échec de cette politique, et personne ne la regrettera", a t-elle déclaré.

La principale inconnue est la position du Mouvement 5 Etoiles, qui compte près d'un tiers des élus.

"Il semble qu'après une position initiale de fermeture, le Mouvement 5 étoiles s'ouvre progressivement à l'idée de soutenir éventuellement un gouvernement dirigé par Mario Draghi. C'est ce que l'on peut comprendre à la lecture des messages d'ouverture qui sont arrivés, non seulement de Luigi di Maio, mais aussi de la maire de Rome, Virginia Raggi, et de Giuseppe Conte lui-même qui a déclaré : "Je ne suis pas l'obstacle à la création de cette nouvelle coalition", rapporte notre correspondante à Rome, Giorgia Orlandi.

Le Premier ministre sortant s'est exprimé au lendemain d'une longue rencontre avec Mario Draghi.

"Ces dernières heures, quelqu'un m'a décrit comme un obstacle à la formation d'une nouvelle équipe gouvernementale", a t-il dit. "Il est évident qu'ils ne me connaissent pas ou qu'ils sont de mauvaise foi. Cherchons des saboteurs ailleurs. J'ai toujours travaillé et je continuerai à travailler pour le bien du pays".

Mario Draghi a peu de temps pour trouver une coalition viable. S'il n'y parvient pas, des législatives anticipées pourraient être envisagées. Et le temps presse dans un pays durement frappé par la crise à la fois sanitaire et économique.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Mario Draghi, futur Président de la Commisison européenne ?

D'inquiétante néofasciste à partenaire respectable, la mue de Giorgia Meloni en un an au pouvoir

Luis Montenegro a remporté les élections législatives grâce à une coalition