D'un côté, les forces de l'ordre, de l'autre, des militants anti-fascistes venus protester contre la tenue d'un meeting du parti d'extrême-droite Vox avant les élections anticipées à Madrid.
De violents affrontements ont éclaté à Madrid. D'un côté, les forces de l'ordre, de l'autre des militants anti-fascistes venus protester contre la tenue d'un meeting du parti d'extrême-droite Vox avant les élections anticipées prévues dans moins d'un mois dans la capitale espagnole.
Bilan de ces violences : deux arrestations et une quinzaine de blessés dont un membre du parti Vox touché à la main par une pierre.
A l'origine de la colère : la présence de Santiago Abascal, leader du parti Vox, dans le district de Vallecas, quartier défavorisé de Madrid. Le choix de ce lieu a été perçu comme une provocation par les habitants qui sont majoritairement opposés aux idées d'extrême-droite.
Troisième force politique du pays, le parti Vox avait permis à la droite de reprendre le pouvoir à Madrid en 2019 au gré d'une alliance avec le Parti Populaire et Ciudadonos. Mais la démission il y a un mois de la présidente de la région, Isabel Díaz Ayuso, issue du PP, a rebattu les cartes. Les électeurs sont appelés aux urnes le 4 mai.