Londres et Washington pour une approche unifiée au G7

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Le G7 s'ouvre à Londres après la première rencontre en personne des chefs des diplomaties américaine et britannique. Anthony Blinken et Dominic Raab appellent à une approche unifiée des réponses à apporter aux menaces mondiales.

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Les États-Unis et le Royaume-Uni resserrent les liens. A l'aune de la réunion du G7 à Londres, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a rencontré pour la première fois en personne son homologue britannique.

Il a immédiatement souligné la "relation spéciale" avec la Grande-Bretagne, une relation "durable", "efficace" et "dynamique".

Dominic Raab a lui aussi rendu un hommage appuyé à l'administration Biden, une bonne entrée en matière pour les deux gouvernements :

"A peine 100 jours après sa mise en place, je pense qu'il est juste de dire que l'administration Biden a déjà pris un nombre considérable de mesures audacieuses et très bienvenues sur des questions telles que le changement climatique, la santé mondiale et les droits de l'homme. Et cela a vraiment créé un élan dans les efforts pour s'attaquer à ces problèmes mondiaux urgents."

Mais une fois les amabilités passées, tous deux ont appelé à "une approche unifiée" au G7, et il reste une longue liste de dossiers à examiner. En premier lieu, les relations avec la Chine, la Russie et la Corée du Nord comme l'a expliqué Anthony Blinken lors du point presse :

"Notre objectif n'est pas d'essayer de contenir la Chine ou de la retenir. Ce que nous essayons de faire, c'est de maintenir l'ordre international fondé sur des règles dans lequel nos pays ont tant investi depuis tant de décennies."

"Nous sommes très concentrés sur les actions de la Russie et sur la voie qu'elle choisit de suivre. Le président Joe Biden a été très clair depuis longtemps, y compris avant qu'il ne soit président, si la Russie choisit d'agir de manière imprudente ou agressive, nous répondrons. Mais nous ne cherchons pas l'escalade".

Sur la Corée du nord, Anthony Blinken a précisé la position américaine :

"Ce que nous avons maintenant, c'est une politique qui appelle à une approche calibrée et pratique qui est ouverte à la diplomatie avec la Corée du Nord et nous comptons l'explorer pour essayer de faire des progrès concrets qui augmentent la sécurité des États-Unis, de nos alliés et de nos forces déployées sur le terrain."

La réunion de cette semaine à Londres, la première en personne depuis deux ans, va au-delà du G7 traditionnel.

Aux côtés des ministres des affaires étrangères du Groupe des sept nations industrialisées, Dominic Raab accueille des représentants de l'Australie, de l'Inde, de l'Afrique du Sud et de la Corée du Sud, reflétant ainsi la présence croissante des nations de l'Asie-Pacifique en tant que moteur de la croissance mondiale.

A noter qu'après cette réunion qui se tient jusqu'à mercredi, le secrétaire d'Etat américain se rendra à Kiev pour témoigner du soutien "indéfectible" des Etats-Unis à l'Ukraine après le déploiement de troupes russes à la frontière, sur fond de relations tendues avec Moscou.

Sources additionnelles • AP, AFP

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