Les 15 000 tonnes de carcasses animales sont en train de polluer les sols et les nappes phréatiques, et toute l'eau potable de la région pourrait très vite se trouver impropre à la consommation.
Au Danemark, le scandale des visons abattus en 2020 rebondit. Les carcasses de quatre millions d'entre eux vont devoir être déterrées et incinérées.
Problème de santé publique, explique le ministère de l'environnement : "Nous avons peur que le voisinage ressente une forte odeur de pourriture, une odeur un peu sucrée, la mpême que nous connaissons déjà avec les visons. Mais nous n'avons jamais eu affaire à une tâche de cette ampleur".
En novembre dernier, la Première ministre Mette Frederiksen avait décidé, suscitant une polémique, de faire abattre les 14 millions de visons du pays car certains élevages étaient touchés par une forme mutante de coronavirus.
Enterrés sur deux zones militaires du Jutland, les 15 000 tonnes de carcasses animales sont en train de polluer les sols et les nappes phréatiques, et toute l'eau potable de la région pourrait très vite se trouver impropre à la consommation.
Le Danemark est le premiert exportateur mondial de fourrure de vison. L'abattage général du cheptel en novembre et décembre a coûté son poste au ministre de l'Agriculture et fait chuter de 25 points la popularité de la Première ministre.