Covid-19 : l'Argentine se reconfine pour faire face au "pire moment de la pandémie"

Un employé d'un cimetière argentin enlève sa blouse de protection après avoir déplacé un cercueil contenant une victime du Covid-19, à Buenos Aires, le 8 mai 2021.
Un employé d'un cimetière argentin enlève sa blouse de protection après avoir déplacé un cercueil contenant une victime du Covid-19, à Buenos Aires, le 8 mai 2021. Tous droits réservés Photo : Natacha Pisarenko/Copyright 2021 The Associated Press.
Par Euronews avec AFP, AP, EFE
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Le président argentin, Alberto Fernández, a annoncé jeudi le reconfinement de son pays pendant une durée de neuf jours afin de faire face au "pire moment de la pandémie" de Covid-19, qui fait chaque jour quelque 450 morts.

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Le président argentin, Alberto Fernández, a annoncé jeudi le reconfinement de son pays pendant une durée de neuf jours afin de faire face au "pire moment de la pandémie" de Covid-19, qui fait chaque jour quelque 450 morts.

La mesure sera effective à partir de samedi 00h00 locales jusqu'au 30 mai à minuit.

Mais sur ces neuf jours, trois seulement sont des jours ouvrables, les 24 et 25 mai étant fériés en Argentine. Le retour à la normale se fera à partir du 31 mai avec toutefois un confinement total le week-end des 5 et 6 juin, a précisé le président argentin.

Pendant le confinement, seuls les commerces essentiels resteront ouverts et toutes les activités en présentiel suspendues, hormis les livraisons à domicile.

Les Argentins ne seront autorisés à sortir à proximité de chez eux que de 06h00 à 18h00.

Ce confinement sera similaire à celui instauré l'an dernier, décidé au début de la pandémie, et qui avait duré plusieurs mois.

L'Argentine a enregistré jeudi 35 884 nouveaux cas de contamination et 435 morts en 24 heures en raison de l'épidémie de Covid-19.

"Le problème est gravissime", a insisté le président argentin, avec 72,6% des lits occupés en soins intensifs à l'hôpital dans tout le pays, chiffre qui monte à 76,4% dans le grand Buenos Aires.

M. Fernandez a indiqué que l'Etat continuerait à aider les secteurs les moins favorisés et les entreprises avec des subventions financées en partie par un impôt sur les grandes fortunes.

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