La décrépitude de notre planète, un thème récurrent des artistes conceptuels depuis soixante ans, quand est née une nouvelle conscience écologique.
Des planètes flottant dans l'espace.
On aperçoit sous elles des traces, des débris, comme si elles perdaient quelque chose, comme si leur peau, malade, tombait lentement en lambeaux.
Ce travail, de l'artiste Julian Charrière, s'intitule "Nous sommes tous des Astronautes sur un petit vaisseau appelé la Terre" ; il est installé dans une exposition au musée Hamburger Bahnhof de Berlin.
La décrépitude de notre planète, un thème récurrent des artistes conceptuels depuis soixante ans, quand est née une nouvelle conscience écologique.
Sven Beckstette, commissaire de l'exposition : "On a commencé avec le" land art ", ce sont les artistes des années 60 qui ont quitté les ateliers et sont sortis dans la nature. Mais d'autres tendances sont aussi importantes pour nous, comme les artistes qui ont travaillé avec des matériaux naturels."
Comment différents courants artistiques ont pu rendre compte des actions de l'humanité sur l'évolution des structures et des systèmes terrestres, c'est l'objectif de cette exposition ô combien d'actualité, à voir à Berlin jusqu'au 7 novembre.