La liaison ferroviaire Paris-Bruxelles, symbole de l'Europe, fête ses 175 ans

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Par Julien Pavy
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Le 14 juin 1846, le premier train à vapeur entre Paris et Bruxelles avait mis 21 heures sur deux jours pour relier les deux capitales.

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La liaison ferroviaire Paris-Bruxelles fête ses 175 ans. Le 14 juin 1846, le premier train à vapeur avait mis 21 heures sur deux jours pour relier les deux capitales.

De 2 jours à 1h22

Les avancées technologiques ont permis ensuite de réduire progressivement le temps de parcours. En 1957, le voyage ne dure plus que 2h45 avec le Trans Europe Express. L'arrivée du Thalys en 1996 permet de gagner encore 45 minutes. Une étape décisive est franchie l'année suivante avec la ligne à grande vitesse. Désormais, il ne faut plus que 1h22 pour relier Paris à Bruxelles.

"C’est le début de l’Europe, la liaison entre Paris et Bruxelles, deux capitales importantes qui ont du plaisir à se visiter, souligne Georges Gilkinet, le ministre belge des Transports. Il fallait deux jours, maintenant il faut 1 heure 22.

C’est le début de l’Europe, la liaison entre Paris et Bruxelles.
Georges Gilkinet
ministre belge des Transports

Les 25 ans du Thalys, sur fond de pandémie

Les chemins de fer français et belge célèbrent donc à la fois les 175 ans de la ligne Paris-Bruxelles, mais aussi les 25 ans du Thalys qui relie également les villes d'Amsterdam, aux Pays-Bas, et de Cologne en Allemagne.

Cette liaison internationale indispensable essaye toutefois de se relever péniblement de la pandémie :

"Aujourd’hui, le plus important pour nos clients, c’est le retour à onze allers-retours par jour alors qu’on était encore à six il y a quelques jours. C'est le symbole d’un retour à la normale qui est très, très important pour nous", souligne Alain Krakovitch, directeur de SNCF Voyages.

"Je pense que sur le loisir, la clientèle va revenir parce que tout le monde a envie de voyager, soit pour du loisir, soit pour aller voir des amis, ajoute Bertrand Gosselin, directeur général des Thalys. Sur le professionnel, il y a une vraie inquiétude, un vrai doute sur les nouveaux modes de travail, tout ce qu’on fait à distance. Est-ce que ça va arrêter certains déplacements ? Nous pensons que oui, que tout ce qui est interne aux entreprises va ralentir."

Sur le professionnel, il y a une vraie inquiétude, un vrai doute sur les nouveaux modes de travail.
Bertrand Gosselin
Directeur général des Thalys

A l'avenir, il faudra peut-être moins d'une heure pour relier les deux capitales.

En attendant que le progrès parle, la ligne Paris-Bruxelles demeure l'un des symboles forts de l’amitié historique franco-belge.

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