Sommet Biden-Poutine : un entretien "constructif" malgré tout

Un sommet positif et constructif, c'est ce qui ressort de la rencontre Biden-Poutine ce mercredi à Genève.
Les deux dirigeants se sont entretenus pendant moins longtemps que prévu (au lieu des quatre prévues) sur des dossiers comme la répression politique, la cybercriminalité, l'Ukraine, ou l'Arctique...
Interrogé en conférence de presse sur les Droits de l'homme, Vladimir Poutine ne s'est pas privé d'évoquer les dossiers qui fâchent aux Etats-Unis, comme le camps de prisonniers de Guantanamo, ou le sort de la minorité noire après la mort de George Floyd. Une comparaison jugée inappropriée par le président américain.
Mais sur la rencontre elle-même, le président russe semblait satisfait.
"Bilan global... Je pense qu'il n'y a pas eu d'animosité. Evidemment nos positions divergent dans de nombreux domaines, mais de mon point de vue, les deux parties ont montré une volonté de se comprendre et de trouver des moyens de rapprocher nos positions. Nos échanges ont été assez constructifs", a déclaré Vladimir Poutine.
L'un des contentieux forts entre Washington et Moscou, a porté sur la cybercriminalité. A plusieurs reprises la Russie a été accusée d'héberger des hackers auteurs d'attaques contre des intérêts américains.
"Un autre domaine sur lequel nous avons passé beaucoup de temps était la cybersécurité. J'ai parlé de la proposition selon laquelle certaines infrastructures critiques devraient être intouchables, point final. Par des cyberattaques ou par tout autre moyen. Je leur ai donné une liste. Si je Je ne me trompe pas, je ne l'ai pas sous les yeux, 16 entités spécifiques, 16 définies comme des infrastructures critiques dans le cadre de la politique américaine. Du secteur de l'énergie à notre système d'eau", a expliqué le président américain.
Pour l'instant aucun voyage officiel réciproque n'est prévu, le rapprochement, s'il vient, prendra du temps, et l'heure est encore à la défiance, aux avertissements, voire aux menaces.
Avec Agences