5 ans après, sobre commémoration de l'attentat du 14 Juillet à Nice

Des fleurs en hommage aux victimes de l'attentat meurtrier du 14 juillet 2016 sur la Promenade des Anglais à Nice, photo prise le 19 juillet 2016.
Des fleurs en hommage aux victimes de l'attentat meurtrier du 14 juillet 2016 sur la Promenade des Anglais à Nice, photo prise le 19 juillet 2016. Tous droits réservés NICOLAS TUCAT, AFP
Par Euronews avec AFP
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Le Premier ministre Jean Castex a participé mercredi 14 juillet, aux côté des familles endeuillées, à la cérémonie d'hommage aux victimes de l'attentat de Nice perpétré il y a cinq sur la promenade des Anglais qui a couté la vie à 86 personnes et fait des centaines de blessés.

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Des roses blanches et 86 colombes s'élançant dans le ciel en mémoire des vies fauchées : Nice a commémoré mercredi "sans haine" les cinq ans d'un attentat qui visait "la France toute entière" il y a 5 ans, un 14 juillet, selon le Premier ministre français Jean Castex.

Quelque 400 personnes, en majorité des victimes et familles de victimes, se sont rassemblées mercredi dans les jardins de la villa Massena, à quelques pas de la Promenade des Anglais.

Le Premier ministre était accompagné du garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti et de la ministre déléguée en charge de la citoyenneté Marlène Schiappa.

À ses côtés également, le maire LR Christian Estrosi, qui était dans la matinée à Paris pour voir défiler "sa" police municipale, un hommage à son intervention lors d'une attaque qui avait fait en octobre dernier trois morts dans une basilique, réveillant les douleurs de la ville.

Les photos des 86 personnes tuées, de tous âges et de toutes nationalités, étaient déposées devant le cœur en plexiglas qui sert de mémorial dans les jardins de la villa Massena. Leurs noms ont été lus durant la cérémonie accompagnés d'un morceau de musique jouée à la harpe.

Sobre et intimiste selon le vœu des familles, la cérémonie s'est terminée par un lâcher de 86 colombes.

Un concert-hommage de Grand Corps Malade est prévu dans la soirée, à l'issue duquel seront allumés sur le front de mer, à 22h34 précises, l'heure de l'attentat, 86 faisceaux lumineux.

"C'est la République qui a été visée"

"Le 14 juillet 2016 à Nice, c'est la République qui a été visée", a insisté le Premier ministre Jean Castex, réaffirmant la volonté du gouvernement de ne "jamaiscéder à la barbarie (...) sur tous les terrains".

Le 14 juillet 2016, soir de Fête nationale en France, environ 30 000 personnes étaient rassemblées sur le front de mer qui borde la baie des Anges pour le traditionnel feu d'artifice.

C'est dans cette foule que Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, Tunisien d'une trentaine d'années demeurant à Nice, a foncé au volant d'un camion de 19 tonnes, fauchant des dizaines de personnes pendant deux minutes, avant que la police ne l'abatte. En tout 86 personnes avaient perdu la vie et des centaines d'autres avaient été blessées.

L'attaque avait été revendiquée par le groupe jihadiste État islamique, qui contrôlait alors des territoires en Irak et en Syrie, mais l'enquête n'a confirmé aucune connexion entre l'organisation terroriste et l'auteur de l'attentat.

Le mois dernier, la justice a quant à elle fixé la date du procès des personnes suspectées d'avoir aidé Mohamed Lahouaiej-Bouhlel. A Paris du 5 septembre au 15 novembre 2022, comparaîtront huit personnes, dont trois pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle".

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