La vie sous les talibans : des Afghans se confient à Euronews

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Par Laura BerliozEhsanullah Ziyayi
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Depuis le retour des talibans, ils craignent un recul de leurs libertés. Désormais, ils vivent dans la peur et la colère. Des citoyens afghans ont témoigné au micro d'Euronews.

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Dans les rues à Kaboul : la désolation. Les habitants sont désemparés face à la prise du povoir des Talibans les habitants sont désemparés. Désormais, les Afghans ont peur pour leur sécurité et leurs libertés. Ils se sont confiés à Euronews

Roqia Moradi est envahie par la colère : "Je n'ai jamais pensé que cela se produirait. Je crache sur ces traîtres, les dirigeants qui ont fui. Ils ont vendu nos forces de sécurité, vendu notre peuple et fui le pays. Dieu les damne. Nous ne leur pardonnerons jamais."

Les Talibans forment un gouvernement

C’était encore impensable il y a quelques semaines, mais le numéro deux du mouvement islamiste est arrivé samedi à Kaboul pour rencontrer des responsables djihadistes et politiques afin de former un gouvernement.

"C'est notre patrie et ses vrais fils sont revenus. Auparavant, il y avait des traîtres et des tyrans, mais maintenant les vrais hommes de cette terre sont arrivés. Nous protégerons notre terre et nous sommes au service de notre peuple. Comme nos dirigeants l'ont dit, nous promettons qu'un gouvernement qui suivra les règles islamiques sera formé", explique un de leurs membres.

Des Afghans violemment écartés de l'aéroport

Les talibans contrôlent les accès à l'aéroport. De nombreux Afghans se font repousser parfois dans la plus grande violence. Sherin Agha décrit son calvaire :

"Je suis allé à l'aéroport avec mon frère, ma femme et nos deux enfants. Nous avons pris tous nos documents avec nous. Nous espérions que la chance serait de notre côté, mais il y a eu des troubles à l'aéroport. Ils ont tiré sur les gens. Mes enfants et moi avons été blessés.) Ils ont tiré sur ma femme. Je reste avec mes deux enfants, que dois-je faire maintenant ? Écoutez, ce sont nos documents. Celui-ci est le mien, le sanglant est celui de ma femme." Cet Afghan montre ses papiers. Ceux de sa femme sont immaculés de sang".

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