Critiqué pour sa gestion de la pandémie, le chef du gouvernement annonce qu'il ne se représentera pas à la tête du Parti libéral-démocrate, renonçant ainsi au pouvoir.
Au plus bas dans les sondages, le Premier ministre du Japon, tire sa révérence. Yoshihide Suga a crée la surprise en annonçant qu'il ne se représenterait pas à la tête de son parti, le Parti-libéral démocrate.
A 72 ans, il dit ne pas pouvoir mener à la fois la lutte contre la pandémie et la campagne pour sa réélection au sommet du PLD, majoritaire au Parlement.
"Je veux me concentrer sur les efforts contre le coronavirus, et avec cela à l'esprit, je ne me présenterai pas à l'élection" a t-il dit à l'issue d'une réunion avec les cadres de sa formation politique, issue de la droite nationaliste.
A la tête du gouvernement depuis seulement un an, le successeur de Shinzo Abe a vu sa popularité s'effondrer ces derniers mois en raison d'une gestion très critiquée de la crise sanitaire. Le pays subit depuis fin juin, une vague de contaminations records. Son entêtement à maintenir les JO a également suscité beaucoup de réprobation.
L'élection interne du PLD se tiendra à la fin du mois avant les élections législatives à l'automne.