Surprise totale au sein de l'Union européenne après l'annonce du pacte de sécurité conclu entre les Etats-Unis, l'Australie et le Royaume-Uni pour la région indo-pacifique.
Surprise totale au sein de l'Union européenne après l'annonce du pacte de sécurité conclu entre les Etats-Unis, l'Australie et le Royaume-Uni pour la région indo-pacifique.
Réaction ce jeudi du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell : "Un accord de cette nature n'a pas été cuisiné avant-hier ; ça prend un certain temps. Et malgré ça, non, on a pas été consulté. Cela nous oblige à nouveau, c'est une bonne occasion de le rappeler, de réfléchir à la nécessité de porter haut la question de l'autonomie stratégique de l'Union européenne. C'est une nouvelle preuve du besoin d'exister par nous-mêmes".
A l'autre bout du spectre diplomatique, la Chine a réagi elle aussi. Elle voit d'un mauvais oeil l'arrivée de cette alliance de poids-lourds militaires.
Zhao Lijian, porte-parole du ministère chinois des Affaires Etrangères : "La coopération des États-Unis, du Royaume-Uni et de l'Australie dans le domaine des sous-marins nucléaires porte gravement atteinte à la paix et à la stabilité régionales, intensifie la course aux armements et compromet les efforts internationaux visant à promouvoir la non-prolifération des armes nucléaires. C'est un acte hautement irresponsable".
C'est justement face à la rapide montée en puissance de la marine chinoise dans le Pacifique que l'Australie a décidé d'abandonner les sous-marins conventionnels français et se tourner vers les submersibles nucléaires anglo-américains.