Yannick Jadot est le candidat écologiste pour la présidentielle française

Yannick Jadot, le 28 septembre à Paris
Yannick Jadot, le 28 septembre à Paris Tous droits réservés Lewis Joly/Copyright 2021 The Associated Press. All rights reserved.
Par Maxime Biosse DuplanAFP
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L'eurodéputé de 54 ans a été choisi pour monter au front dans la course à l'Elysée et porter "l'écologie au pouvoir".

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La ferveur des supporters de Yannick Jadot, à l'annonce des résultats de la primaire écologiste pour la présidentielle en France. C'est leur candidat qui a été choisi pour monter au front dans la course à l'Elysée et porter, disent-ils, "l'écologie au pouvoir".

"Il est hors de question, a t-il déclaré devant les militants, de nous résigner à un énième quinquennat de renoncement climatique, de régression sociale et d’affaissement démocratique. Un quinquennat encore à prétendre qu’il n’y a qu’un seul modèle, qu’il faut s’y tenir même s’il dévaste tout sur son passage, la nature, comme la solidarité, un quinquennat à préférer les lobbies à la protection du climat et de la vie animale."

Yannick Jadot était opposé dans cette primaire à Sandrine Rousseau, mais sa ligne plus dure en a effrayé plus d'un et à 51% des voix, c'est l'eurodéputé Europe Ecologie Les Verts a gagné le ticket présidentiel.

Une gauche déjà bien morcelée

Yannick Jadot, qui était lors de la dernière présidentielle en retrait derrière le socialiste Benoît Hamon, accède cette fois à un poste de première ligne, mais face à au moins quatre candidats de gauche, la bataille sera difficile. Même si les tendances ont largement le temps de changer d'ici avril prochain, pour l'instant à gauche Jean-Luc Mélenchon, de la France Insoumise, obtiendrait 13% des voix, la socialiste Anne Hidalgo 7% et **Yannick Jadot 6%. **

Un franc-parler qui a finalement rassemblé

Après des études d'économie à l'université Paris Dauphine et des expériences humanitaires au Burkina Faso, au Gabon et au Bangladesh dans les années 1990, il intègre l'ONG Solagral puis Greenpeace une dizaine d'années plus tard. "Dès mon arrivée, (...) je me retrouve accroché à l'ancre d'un navire que vient d'aborder l'équipage du Rainbow Warrior II", raconte-t-il dans un livre en 2014.

Il participe à la création de "l'Alliance pour la planète" et prend part au Grenelle de l'Environnement qui a débouché sur des mesures gouvernementales en 2007.

Puis le militant enfile une casquette politique. Quelques coups de gueule, - l'une de ses diatribes contre le CETA (accord de libre échange entre l'UE et le Canada) fait 1,8 million de vues sur Facebook -, et son franc parler détonnent, notamment quand il appelle le gouvernement à reconnaître la "connerie" du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes.

Au côté de Daniel Cohn-Bendit, il fait partie des personnalités de la société civile rejoignant Europe Ecologie et acceptant de fusionner avec les Verts pour les élections européennes de 2009, date de son entrée dans un hémicycle strasbourgeois qu'il ne quittera plus.

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