Les talibans rencontrent des représentants des Etats-Unis et de l'Union européenne, première réunion tripartite de ce genre depuis l'arrivée au pouvoir des islamistes radicaux en Afghanistan. Ils sont en quête de légitimité. Mais la communauté internationale veut des garanties pour la population.
"Nous voulons des relations positives avec le monde entier." Ce message du ministre taliban des Affaires étrangères est à faire passer à Doha, au Qatar. Les talibans y rencontrent des représentants des Etats-Unis et de l'Union européenne, c'est la première réunion tripartite de ce genre depuis l'arrivée au pouvoir des islamistes radicaux en Afghanistan en août.
Leur régime n'a été reconnu par aucun pays, ils sont en quête de légitimité.
Pour la communauté internationale, l'enjeu est de ne pas laisser tomber la population afghane. L'objectif est donc d'aborder des problèmes, comme la liberté de déplacement pour les personnes désirant quitter l'Afghanistan, l'accès à l'aide humanitaire et les droits des femmes. Lundi, le secrétaire général de l'ONU, a dénonçait des promesses non tenues par les talibans à l'égard des femmes et des filles. Il faut aussi éviter une crise humanitaire, 30% des Afghans est menacée de famine selon l'ONU.
Enfin, il faut éviter que le pays devienne un sanctuaire pour le terrorisme.