Une enquête d'Amnesty International dénonce les conditions de travail des soignants en Italie pendant la pandémie de Covid-19. Certains d’entre eux ont été visés par des procédures disciplinaires injustes et craignent des représailles pour avoir fait part de leurs inquiétudes.
Une enquête d'Amnesty International publiée vendredi 22 octobre dénonce les conditions de travail des soignants en Italie pendant la pandémie de Covid-19. Certains d’entre eux ont été visés par des procédures disciplinaires injustes et craignent des représailles pour avoir fait part de leurs inquiétudes.
L'Italie est l'un des pays d'Europe qui a payé un lourd tribu face à la crise du Covid-19. En premières lignes, le personnel soignant sur lequel la pandémie a eu de très fortes répercussions : les soignants représentent 65 % des personnes infectées par le Covid-19 sur leur lieu de travail. C'est notamment le cas dans les maisons de retraite, ou 85 % des employées sont des femmes.
"Le personnel soignant, le plus souvent des femmes ou des migrants, a dû subir des conditions de travail dangereuses et précaires." explique Giorgia Orlandi, la correspondante d'Euronews à Rome. "Même si la campagne de vaccination a par la suite donné la priorité aux employés des maisons de retraite, selon Amnesty, de nombreuses inquiétudes concernant les conditions de travail dans les maisons de retraites avant la vaccination n'ont pas été entendues."
Une enquête d'Amnesty International révèle que des professionnels de santé, qui avaient fait part d'inquiétudes face à leurs conditions de travail dangereuses ont été visés par des procédures disciplinaires injustes et craignent aujourd'hui des représailles de la part de leurs employeurs.