Covid-19 : l'impact de la pandémie sur l’emploi est "plus fort que prévu" selon l'OIT

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Par Euronews
La dernière édition de l’Observatoire de l’OIT montre des disparités importantes entre économies développées et économies en développement.
La dernière édition de l’Observatoire de l’OIT montre des disparités importantes entre économies développées et économies en développement.   -  Tous droits réservés  Photo : Martial Trezzini (Associated press)

L'Organisation internationale du travail (OIT) a revu ses prévisions à la baisse.

Dans la dernière édition de l’Observatoire de l’OIT qui étudie l’impact du Covid-19 sur le marché du travail, l'organisation évoque "une reprise stagnante au niveau mondial" et "des disparités importantes entre économies développées et économies en développement".

_"_L’OIT prévoit désormais que le nombre global d’heures travaillées en 2021 se situera 4,3 pour cent en dessous des niveaux d’avant la pandémie (au quatrième trimestre 2019), soit l’équivalent de 125 millions d’emplois à plein temps. Cela constitue une révision significative par rapport à la prévision de l’OIT publiée en juin, qui était de 3,5 pour cent, soit 100 millions d’emplois à plein temps" précise le communiqué de l'OIT qui accompagne le rapport.

"Le monde riche se porte relativement bien mais malheureusement, les pays en développement et les pays émergents ne vont nulle part. Et cela devrait préoccuper au plus haut point les décideurs politiques."
Guy Ryder
Directeur général de l'OIT

Toujours selon l'OIT, les écarts qui existent entre pays riches, pays émergents et en développement sont _"_largement alimentés par des différences majeures au niveau du déploiement de la vaccination et des mesures de relance budgétaire".

L'OIT offre des pistes pour mettre fin aux inégalités : "Ces déséquilibres pourraient être corrigés rapidement et de manière efficace en faisant jouer la solidarité internationale sur les vaccins. Selon l’OIT, si les pays à faible revenu disposaient d’un accès plus équitable aux vaccins, la reprise au niveau des heures de travail pourrait rattraper celle des économies les plus riches en seulement un trimestre."