Une trentaine de dirigeants et représentants internationaux se sont réunis à Paris pour évoquer la situation en Libye. Le pays est plongé dans une crise politique depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011.
Réunis à Paris, plusieurs dirigeants internationaux ont réaffirmé leur souhait de voir des élections présidentielles et législatives libyennes "libres, régulières, inclusives et crédibles".
Depuis la chute du dictateur Mouammar Kadhafi en 2011, ce pays d'Afrique du Nord n'a pas connu de stabilité politique, connaissant un partage du pays entre plusieurs camps rivaux.
Après avoir salué le retrait de 300 mercenaires étrangers au service de l'homme fort de l'Est, le général Haftar, Emmanuel Macron a exigé de Moscou et Ankara qu'ils retirent leur troupes présentes sur le territoire libyen. Les Russes défendent le général Haftar tandis que les Turcs les autorités de Tripoli.
La question migratoire
Au cours de cette conférence, le président du conseil italien, Mario Draghi a tenu à rappeler la situation catastrophique des migrants qui arrivent sur son sol. Pays de l'Union européenne le plus proche de Tripoli, l'Italie accueille chaque jour des centaines de migrants en provenance de la Libye. Leur situation sur sur le territoire libyen est régulièrement dénoncée par les ONG internationales.
La communauté internationale présente à Paris a prévenu, tous ceux qui, à l'intérieur ou à l'extérieur du pays, «tenteraient d'entraver, de remettre en cause ou de manipuler» les élections seront passibles de sanctions. Par la voix de son Secrétaire général, António Guterres, L'ONU a ajouté que ces personnes pourront être inscrits sur la liste du Comité des sanctions de l'Organisation des Nations Unis.