En août 2020, six jeunes humanitaires français, leur guide et leur chauffeur nigériens avaient été retrouvés assassinés dans le parc de Kouré, au Niger. Un crime alors revendiqué par le groupe État islamique.
C'était en août 2020. Six jeunes humanitaires français, leur guide et leur chauffeur nigériens étaient retrouvés assassinés dans le parc de Kouré, au Niger. Un crime revendiqué par le groupe État islamique.
Un an et demi après, l'armée française a annoncé avoir éliminé via une frappe de drone l'un des assaillants, ciblé alors qu'il circulait seul à moto dans la région de Tillabéri, dans le sud-ouest du Niger.
Une unité a aussitôt été envoyée au sol pour identifier formellement le djihadiste, indique l'armée française qui avait déjà éliminé l'été dernier le chef de l’État islamique au Sahel, Adnan Abou Walid al-Sahraoui, considéré comme le commanditaire de l'attaque. Par ailleurs ces derniers mois, une dizaine de suspects liés à cette attaque - logisticiens, guetteurs, donneurs d'ordre - ont été arrêtés.
Engagée militairement depuis près de neuf au Sahel, la France est en train de revoir son dispositif sur place. Les troupes vont quitter les trois bases les plus au nord du Mali pour se recentrer dans la zone dite des "trois frontières" que partagent le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Ce plan prévoit de réduire les effectifs de 5 000 à 2 500 ou 3 000 hommes d'ici à 2023.