Au Burkina Faso, des soldats sortent de leurs casernes et tirent en l'air. Un mouvement d'humeur pour réclamer davantage de moyen dans la lutte contre les djihadistes. Les autorités démentent tout coup d'Etat
Au Burkina Faso, des soldats sortent de leurs casernes et tirent en l'air. Un mouvement d'humeur pour réclamer davantage de moyen dans la lutte contre les djihadistes. Les autorités démentent tout coup d'Etat.
Au Burkina Faso, un mouvement ressemblant à une mutinerie s'est déclenché ce dimanche matin dans la capitale Ouagadougou. Des militaires sont sortis de leurs casernes et ont tiré en l'air.
Apparemment, ils réclamaient des changement à la tête de l'armée, mais aussi des moyens plus adaptés dans la lutte contre les groupes djihadistes.
Les autorités ont minimisé les événements de ce dimanche en parlant de "mouvements d'humeur", écartant toute tentative de coup d'Etat.
Le ministre burkinabè a pris soin d'intervenir à la télévision nationale.
Ces événements ont mis la capitale burkinabè en ébullition.
Dans la matinée, des centaines des personnes ont tenté de se rassembler Place de la Nation, pour exprimer leur solidarité avec les militaires. La police a fait usage de gaz lacrymogènes.
Dans l'après-midi, le siège du parti au pouvoir a été incendié par des partisans des soldats mutins.
Le Burkina Faso est confronté à une insécurité croissante, notamment en raison des groupes djihadistes, présents dans le nord du pays.
La population dénonce l'impuissance des autorités pour faire face à cette violence djihadiste.