Un troisième tour de scrutin s'est déroulé ce mercredi au Parlement mais aucun candidat n'a obtenu le nombre de voix nécessaires.
L'Italie est toujours dans l'attente de son prochain président. Un troisième tour de scrutin a eu lieu ce mercredi pour le désigner mais en vain. Un millier de grands électeurs, députés, sénateurs et représentants régionaux étaient appelés à s'exprimer. Parmi eux, 412 ont voté blanc. Une illustration de l'absence de consensus des principaux partis autour d'un candidat.
Cette fois, c'est le président sortant Sergio Mattarella qui est arrivé en tête mais ce dernier ne veut pas d'un second mandat.
En Italie, le chef de l'Etat a surtout un rôle protocolaire. Mais pour le pays l'enjeu est de taille, car l'actuel Premier ministre Mario Draghi pourrait être élu. Et la fin de sa fragile coalition gouvernementale entraînerait alors des élections anticipées.
"Un quatrième tour aura lieu ce jeudi, et à l'issue du décompte nous saurons si les principales forces politiques qui sont en train de se concerter, auront trouvé un accord et surtout qui seront les candidats car les noms proposés jusqu'ici n'ont pas fait l'objet d'un consensus. A partir de jeudi le seuil nécessaire pour élire le président de la République passera de 2/3 à un peu plus de la moitié des voix", précise notre correspondante Giorgia Orlandi.