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Guerre en Ukraine : le point sur la journée du 11 mars

Emmanuel Macron, le président français, à Versailles le 11/3/2022
Emmanuel Macron, le président français, à Versailles le 11/3/2022 Tous droits réservés  LUDOVIC MARIN/AFP
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Par euronews avec AFP
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Retrouvez sur cette page, la couverture en direct que nous vous avions proposé tout au long de la journée.

Lancée le jeudi 24 février, l'invasion russe de l'Ukraine est entrée ce vendredi 11 mars dans sa troisième semaine. Retrouvez sur cette page, la couverture que nous vous avions proposé tout au long de cette journée.

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Moscou propose l'ouverture de couloirs humanitaires pour les civils mais le Président ukrainien dénonce des promesses en l'air, sans aucune réalité concrète : "Marioupol et Volnovakha sont encore totalement encerclées. Bien que nous ayons tout fait pour l'installation d'un couloir humanitaire, les troupes russes n'ont pas respecté le cessez-le-feu". Volodymyr Zelensky annonce avoir décidé d'envoyer un convoi de camions à Marioupol avec de la nourriture, de l'eau, des médicaments.

Dans cette ville portuaire, les lourds bombardements laissent des quartiers dévastés.

Mercredi, une frappe russe a visé un hôpital pour enfants et une maternité, faisant trois morts dont une petite fille mais Moscou dément toute responsabilité et dénonce une "mise en scène" du gouvernement ukrainien pour "maintenir un sentiment anti-russe dans la population occidentale." D'après le Ministère russe de la Défense, l'aviation russe n'a mené aucune mission visant des cibles au sol dans la région de Marioupol.

De son côté, Washington encourage les enquêtes sur de "potentiels crimes de guerre en Ukraine".

Nous soutenons tous les efforts pour documenter et enquêter sur de potentiels crimes de guerre en Ukraine. Nous avons d'ailleurs des témoignages très crédibles d'attaques intentionnelles de civils, ce qui constituerait un crime de guerre pour la convention de Genève
Ned Price
Porte-parole du Secrétaire d'Etat américain

Au 16e jour de l'invasion russe, plus de deux millions d'Ukrainiens ont fuit la guerre et les bombardements. Les deux-tiers de ces réfugiés se rendent en Pologne.

Live terminé

Le point sur la situation à 20h45 : 

Les forces russes visent Dnipro 

L'armée russe a étendu vendredi son offensive à la grande ville de Dnipro, une cité industrielle sur le Dniepr, fleuve qui marque la séparation entre l'Est en partie prorusse et le reste du pays.

"Il y a eu trois frappes aériennes sur la ville, sur un jardin d'enfants, un immeuble d'habitations et une usine de chaussures (...) où un incendie s'est ensuite déclaré", ont raconté les services d'urgence ukrainiens.


La capitale ukrainienne ainsi que Marioupol, sur la mer d'Azov, Kryvy Rig, Kremenchug, Nikopol et Zaporijie sont les principales zones où se concentrent toujours les efforts des Russes, selon l'armée ukrainienne. Moscou cherche selon elle à éliminer les défenses ukrainiennes dans plusieurs localités à l'ouest et au nord de la capitale, Kiev, pour "bloquer" la ville.


Marioupol risque "une tragédie inimaginable

Marioupol, un port stratégique du sud de l'Ukraine, encerclé et constamment bombardé par les Russes, est dans une situation "désespérée", selon un haut responsable de MSF, qui appelle à agir pour éviter "une tragédie inimaginable".


"Des centaines de milliers de personnes (...) sont littéralement assiégées", déclare Stephen Cornish, le patron de MSF Suisse et l'un des coordinateurs de l'action de l'ONG en Ukraine depuis le début de l'invasion russe le 24 février.


Nouvelles sanctions

Joe Biden a annoncé que les Etats-Unis et leurs alliés avaient décidé d'exclure la Russie du régime normal de réciprocité régissant le commerce mondial, ce qui ouvre la voie à l'imposition de sévères tarifs douaniers.


Le président américain veut aussi interdire les importations de vodka, diamants et produits de la mer russe.


Emmanuel Macron a prévenu, à l'issue du sommet de l'UE à Versailles, que les Européens étaient prêts à prendre des "sanctions massives" contre la Russie si la guerre se poursuivait.


Eviter une "confrontation directe" Otan-Russie

Le président des Etats-Unis Joe Biden s'est engagé vendredi à "éviter" une "confrontation directe entre l'Otan et la Russie", car elle provoquerait "la Troisième Guerre mondiale".


"Nous n'allons pas mener une guerre contre la Russie en Ukraine", a martelé le dirigeant américain depuis la Maison Blanche.


Crainte sur des armes chimiques 

La Russie "paiera le prix fort si elle utilise des armes chimiques" en Ukraine, a prévenu Joe Biden, alors que les Occidentaux s'inquiètent d'une possible utilisation de telles armes par Moscou. 


Des combattants syriens côté russe 

Le Kremlin autorise des ressortissants syriens à se porter volontaires pour combattre en Ukraine. Les volontaires sont "avant tout des ressortissants du Proche-Orient, des Syriens", a précisé le Kremlin.


"Il faut aller à leur rencontre et les aider à rejoindre la zone de combat", a dit Vladimir Poutine.


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé l'utilisation à venir par la Russie "d'assassins syriens" pour "détruire" l'Ukraine.


Craintes sur l'alimentation 

Les pays du G7 ont demandé à la communauté internationale d'éviter toute mesure limitant les exportations de denrées alimentaires pour ne pas aggraver l'actuelle hausse des prix sur ce marché déstabilisé par la guerre en Ukraine.


Le président français Emmanuel Macron a averti que l'Europe et l’Afrique "seront très profondément déstabilisées sur le plan alimentaire" dans les 12 à 18 mois à venir en raison de la guerre.


L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture a estimé que huit à 13 millions de personnes supplémentaires pourraient souffrir de sous-nutrition dans le monde si les exportations alimentaires de l'Ukraine et de la Russie étaient durablement empêchées.


2,5 millions de réfugiés

Plus de 2,5 millions de personnes ont fui l'Ukraine depuis le début de l'invasion, dont plus de la moitié ont été accueillies en Pologne, et environ deux millions ont été déplacées en Ukraine même, selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).


Russie: "contrôle strict" des entreprises étrangères 

Le parquet russe a ordonné un "contrôle strict" des entreprises étrangères qui ont suspendu leurs activités en représailles à l'intervention russe en Ukraine. 


La Russie a annoncé avoir restreint l'accès au réseau social Instagram, qu'elle accuse de propager des appels à la violence contre les Russes en lien avec le conflit en Ukraine.


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Nous allons mettre un terme à notre couverture en direct. Rendez-vous demain.
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Les chemins de fer ukrainiens se livrent à "un véritable numéro d'équilibriste" pour transporter des réfugiés dans le pays attaqué par la Russie, a indique Oleksandr Pertsovskyi, PDG de la société publique UZ, dans une interview au magazine français spécialisé La Vie du Rail.


"Au 11 mars (vendredi), nous aurons transporté 2 millions de personnes", explique M. Pertsovskyi dans cet entretien réalisé par Skype dans la nuit de jeudi à vendredi.


"Ce chiffre reste approximatif car en ce moment nos trains transportent 4 à 5 fois plus que leur capacité. Comme nous avons arrêté notre système de billetterie, nous embarquons autant de personnes que possible sur les trains", ajoute-t-il.


"Les trains sont pleins dans un sens. Dans l'autre sens, ils sont remplis de vivres et de matériels", souligne-t-il, notant que la baisse du trafic fret a permis de récupérer des locomotives plus puissantes. La vitesse des trains a été abaissée "pour assurer la sécurité de l’infrastructure".


"Chaque jour, nous nous livrons à un véritable numéro d'équilibriste. Nous espérons pouvoir évacuer les réfugiés jusqu'au dernier moment."


Le patron des chemins de fer ukrainiens estime que "90% du réseau ferré est intact malgré quelques ponts détruits". 


"Cinq ou six grandes gares ne sont plus accessibles, comme celle de Marioupol ou de Mykolaïv", ajoute-t-il. "Mais nous pouvons contourner les voies et équipements endommagés grâce à des itinéraires alternatifs. Dans ce cas, les réfugiés montent dans des bus qui les conduisent dans des gares accessibles."


Si le grand axe vers la Russie, à l'est, "n'est plus accessible", celui vers l'Europe de l'Ouest l'est encore, mais "est attaqué sur plusieurs fronts", relève-t-il.


De 70 à 80% des 230 000 cheminots ukrainiens sont mobilisés sur le terrain, indique leur patron, qui déplorait jeudi soir 26 morts.


"En interne, nous avons mis en place un programme de motivation qui s'appelle le héros de fer pour honorer toutes les personnes qui se surpassent ou qui sortent du cadre de leur métier", dans la pure tradition soviétique, note-t-il.


Des trains ont été détruits à proximité de la frontière bélarusse où un dépôt de fioul a été attaqué, décrit-il.


"Au nord de Marioupol, des trains attendaient, prêts à évacuer des réfugiés. Mais les bombardements ont été tellement intenses qu'ils ne pouvaient pas partir. Et le réseau a été endommagé. Fort heureusement, personne n'est mort dans l'attaque", raconte encore Oleksandr Pertsovskyi.


"Nous avons tout de même réussi à acheminer du matériel roulant là-bas pour évacuer des gens vers Kiev. Aujourd'hui, on attend le cessez-le-feu pour réparer le matériel", ajoute-t-il.


"Le prochain chapitre, ce sera la reconstruction", espère-t-il. "Une Ukraine prospère dans laquelle le ferroviaire jouera un très grand rôle."


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En France, l'Etat a reçu près de 30 000 propositions pour héberger les Ukrainiens fuyant la guerre dans leur pays, dont environ deux tiers émanent de particuliers, a annoncé vendredi la ministre française du Logement Emmanuelle Wargon.

"Sur la plateforme Je m'engage pour l'Ukraine, nous avons aujourd'hui environ 30 000 propositions d'hébergement", a déclaré ce vendredi la ministre en conférence de presse.


Ce sont, "pour 11 000 d'entre elles, des solutions proposées par des collectivités locales ou par des acteurs publics ou privés, et pour un peu moins de 20 000 d'entre elles des solutions proposées par des particuliers", a-t-elle ajouté.


Pour chaque proposition, l'Etat vérifie qu'elle soit bien réelle et travaille ensuite avec les collectivités et des associations pour accompagner les Ukrainiens.


Environ 10 000 personnes sont arrivées en France en provenance du pays depuis le début de l'invasion russe le 24 février. D'autres doivent arriver mais une partie n'est que de passage en France et souhaite rejoindre "notamment l'Espagne et le Portugal", a-t-elle détaillé.


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Huit à 13 millions de personnes supplémentaires pourraient souffrir de sous-nutrition dans le monde si les exportations alimentaires de l'Ukraine et de la Russie étaient durablement empêchées du fait de la guerre, s'est alarmé ce vendredi l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Le directeur général de la FAO, Qu Dongyu, a estimé, dans un communiqué, que "les perturbations subies par la production et les filières d'approvisionnement et d'acheminement des céréales et des graines oléagineuses, et les restrictions imposées aux exportations de la Russie, auront des répercussions sensibles sur la sécurité alimentaire".


"Cela est particulièrement le cas de la cinquantaine de pays qui dépendent des importations de blé et se procurent 30%, voire plus, de leur blé auprès de la Russie et de l'Ukraine", ajoute-t-il.


Il rappelle que "l'Égypte, la Turquie, le Bangladesh et l'Iran, qui sont les plus grands importateurs de blé, achètent plus de 60% de leur blé à l'Ukraine et la Russie (...). Le Liban, la Tunisie, le Yémen, la Libye et le Pakistan sont eux aussi fortement dépendants de ces deux pays pour leur approvisionnement en blé".


Si la réduction des exportations de l'Ukraine et de la Russie venait à durer, "le nombre global de personnes sous-alimentées pourrait augmenter de 8 à 13 millions en 2022/2023", estime l'organisation dans une note d'information publiée en parallèle.


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Après les Etats-Unis, l'Union européenne Ukraine va aussi bannir les exportations de produits de luxe vers la Russie a indiqué ce vendredi soir la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen.
"Ceux qui soutiennent la machine de guerre de Poutine ne devraient plus pouvoir profiter de leur style de vie somptueux pendant que des bombes tombent sur des innocents en Ukraine", a-t-elle ajouté dans un communiqué.
Les secteurs du luxe français et italien devraient être particulièrement touchés.
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L'ONU condamne "sans réserve" les attaques de la Russie contre des cibles civiles en Ukraine, a déclaré ce vendredi au Conseil de sécurité l'une de ses plus hautes responsables, à l'occasion d'une réunion sur les armes biologiques organisée à la demande de Moscou.




"La guerre entre dans sa troisième semaine et les forces armées russes poursuivent leur offensive", a souligné Rosemary DiCarlo, secrétaire générale adjointe de l'ONU pour les Affaires politiques, en rappelant les sièges de plusieurs villes et les attaques de ces derniers jours notamment contre Marioupol, dans le sud de l'Ukraine. 


"Cibler des civils, des hôpitaux, des écoles est inexcusable et leurs auteurs devront rendre des comptes", a-t-elle averti.


Moscou réfute le thème de guerre, qualifiant son invasion d'"opération militaire spéciale".


Lors de la réunion, l'ambassadeur russe à l'ONU, Vassily Nebenzia, a répété les accusations portées à l'encontre des Etats-Unis et de leur supposée coopération avec l'Ukraine au sein de "30 laboratoires biologiques" en Ukraine portant sur la "peste, l'anthrax ou le choléra". Washington a démenti cette assertion.


549 personnes, dont 41 enfant, ont été tuées et 982 personnes, dont 52 enfants, ont été blessées "principalement par des bombardements et des frappes aériennes" depuis le déclenchement de l'invasion russe en Ukraine, selon la branche ukrainienne du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme qui ajoute que le "bilan réel est beaucoup plus élevé".


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La Commission européenne et la France ont salué vendredi la décision du Royaume-Uni de simplifier à partir de la semaine prochaine la procédure d'entrée au Royaume-Uni pour les Ukrainiens fuyant leur pays en guerre, après de nombreuses critiques, notamment de Paris.
"C'est un bon pas dans la bonne direction", a réagi Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, à l'issue du sommet de l'UE à Versailles.
"Je remercie" le Royaume-Uni pour "ce premier pas" même s'il y a "encore du travail", a ajouté le président français Emmanuel Macron devant la presse.
Le gouvernement britannique avait la veille annoncé qu'à partir de mardi, les Ukrainiens titulaires d'un passeport "n'auront plus besoin de se rendre dans un centre de demande de visas pour donner leurs données biométriques avant de venir au Royaume-Uni", selon la ministre de l'Intérieur Priti Patel.
Il s'agit d'un changement de cap pour le gouvernement qui était sous pression de l'opposition, de députés conservateurs, ainsi que des gouvernements ukrainien et français, pour simplifier le système de regroupement familial qui permet aux réfugiés ukrainiens de rejoindre des proches au Royaume-Uni.
Le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin avait vivement critiqué la "réponse totalement inadaptée" et le "manque d'humanité" du Royaume-Uni à l'égard des réfugiés ukrainiens refoulés au port de Calais, dans le nord de la France, faute de visas.
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 La guerre en Ukraine pousse de nombreux pays européens à se réarmer. La Suède et la Finlande, non membres de l'Alliance atlantique, ne cachent plus leur inquiétude et renforcent leur coopération en matière de défense. Stockholm vient d'annoncer une augmentation des dépenses de défense à 2 % du PIB "dès que cela sera pratiquement possible".
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Quelques minutes auparavant, le président des Etats-Unis, s'était aussi exprimé ce vendredi. Joe Biden s'est engagé à "éviter" une "confrontation directe entre l'Otan et la Russie", car elle provoquerait "la Troisième Guerre mondiale". "Nous n'allons pas combattre une guerre contre la Russie en Ukraine", a martelé le dirigeant américain depuis la Maison Blanche. 
Enfin, la Russie "paiera le prix fort si elle utilise des armes chimiques" en Ukraine, a aussi prévenu Joe Biden lors de son discours. 
Les Occidentaux s'inquiètent d'une possible utilisation d'armes chimiques par Moscou en Ukraine. De son côté, la Russie accuse Washington et Kiev de gérer des laboratoires destinés à produire des armes biologiques dans le pays, ce qui a été démenti par les deux capitales, et une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur ce sujet se tiendra vendredi à 17h, heure de Bruxelles.
Joe Biden a aussi annoncé ce vendredi que les Etats-Unis et ses alliés avaient décidé d'exclure la Russie du régime normal de réciprocité régissant le commerce mondial, ce qui ouvre la voie à l'imposition de tarifs douaniers punitifs en réponse à l'invasion de l'Ukraine
Moscou bénéficiait jusqu'alors d'un statut commercial dit de "nation la plus favorisée", qui favorisait le libre-échange de biens et services.
"Nous prenons également des mesures supplémentaires pour interdire les secteurs phares de l'économie russe, notamment les produits de la mer, la vodka et les diamants", a également déclaré le président américain. 
Après le discours de Joe Biden, le département américain au Commerce a annoncé l'interdiction des exportations de produits de luxe à destination de la Russie et du Bélarus.

"Nous ne permettrons pas à (Vladimir) Poutine et à ses amis de continuer à vivre dans l'opulence tout en causant d'énormes souffrances dans toute l'Europe de l'Est", a justifié la secrétaire américaine au commerce Gina Raimondo.


L'interdiction vise aussi des oligarques russes et bélarusses qui vivent à l'étranger.



 
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Le président ukrainien s'est exprimé ce vendredi devant le Parlement polonais. S'adressant aux députés et aux sénateurs, Volodymyr Zelensky a chaleureusement remercié la Pologne pour avoir accueilli les Ukrainiens qui ont fui leur pays en raison de l'invasion russe. 
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Les grandes déclarations lors de la conférence de presse du Sommet européen de Versailles : 

Lors de la conférence de presse clôturant le Sommet européen de Versailles, le président du Conseil européen, Charles Michel, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président français, Emmanuel Macron, ont, à nouveau, ce vendredi réaffirmé "leur soutien à l'Ukraine" et salué le "courage du peuple Ukrainien".
Le président du Conseil européen, Charles Michel, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président français, Emmanuel Macron,
Les trois dirigeants européens ont également réaffirmé le besoin d'aller vers "une plus grande souveraineté européenne", tant sur le plan énergétique que de la défense et de l'alimentation. 
Charles Michel a assuré que "cette déclaration de Versailles", soit les engagements pris par les 27 ans lors de ce sommet informel, "restera dans les annales de l'Union européenne" et permettra de construire "un agenda de souveraineté et d'autonomie stratégique en tirant parti de nos atouts" et sera  "le ciment qui rassemble les Européens".
Ursula von der Leyen a déclaré que la guerre en Ukraine a mis l'Europe "face à une nouvelle réalité". Face à cette crise, le devoir des dirigeants de l'UE, selon elle, est de "continuer à assurer un approvisionnement énergétique fiable, sûr et abordable aux consommateurs européens", ajoutant qu'"à moyen terme, cela signifie se débarrasser de notre dépendance à l'égard des combustibles fossiles russes".  
La présidente de la Commission a ajouté que "d'ici la fin du mois de mai, nous proposerons de supprimer progressivement notre dépendance à l'égard du gaz, du pétrole et du charbon russes d'ici 2027". Ursula von der Leyen a enfin réaffirmé que "les Ukrainiens font partie de la famille européenne".
Le président français, Emmanuel Macron, a, lui, indiqué que les 27 allaient maintenir "la pression sur la Russie" pour réclamer "un cessez-le-feu et un retrait rapide des forces russes" et il a aussi prévenu que de nouvelles "sanctions massives" seront prises si la guerre continue.
Le locataire de l'Elysée a également indiqué que l'Union européenne aidera ensuite l'Ukraine à "se relever dans la durée", ajoutant que "le chemin vers notre Europe est ouvert" à Kyiv. Le président français a également déclaré que "pour garantir la paix sur le continent européen, il faut préserver notre unité". 

Concernant la demande d'adhésion rapide à l'UE demandée par Kyiv, Emmanuel Macron a répondu "non",  car il y a des conditions à respecter, qui ne s'appliquent pas à "un pays en guerre". 


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Alors que Facebook a annoncé ce jeudi faire des exceptions à son règlement sur les contenus violents et haineux, en ne supprimant pas des messages hostiles à l'armée et aux dirigeants russes, Moscou a déclaré ce vendredi engager des poursuites contre Meta, la maison mère de Facebook et Instagram, pour "appel aux meurtres" de Russes.

Le Parquet russe a lui demandé de classer le géant de l'internet organisation "extrémiste", et donc d'interdire toutes ses activités en Russie. 


Il demande aussi au gendarme russe des télécommunications Roskomnadzor de bloquer l'accès à Instagram dans le pays, alors que Facebook n'est déjà plus accessible, ou difficilement accessible, depuis le 4 mars.


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L'Union européenne doit "en faire plus" pour l'Ukraine, a déclaré ce vendredi après-midi le président ukrainien Volodymyr Zelensky, alors que les dirigeants des 27 réunis en sommet à Versailles, en France, ont exclu ce jeudi toute adhésion rapide de l'Ukraine à l'Union européenne, tout en ouvrant la porte à des liens plus étroits.


"Il faut aller plus fort. Ce n'est pas ce que nous attendons", a déclaré Volodymyr Zelensky dans une vidéo et sur le site de la présidence ukrainienne. "Il faut que les décisions des hommes politiques coïncident avec l'humeur de leurs peuples, les peuples européens (...) L'Union européenne doit en faire plus pour nous, pour l'Ukraine.", a-t-il ajouté.
Dans cette même vidéo, le président ukrainien à dénoncé a la Russie qui embauche des "assassins syriens" pour "détruire" l'Ukraine, après que Moscou a indiqué être favorable à l'envoi de mercenaires syriens pour combattre aux côtés des forces russes dans le pays.

"C'est une guerre avec un ennemi très têtu (...) qui a décidé d’embaucher des mercenaires contre nos citoyens. Des assassins de Syrie, d’un pays où tout a été détruit par les occupants, comme ils nous le font subir à nous", a ainsi déclaré Volodymyr Zelensky.


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L'Otan a la responsabilité d'empêcher que le conflit entre la Russie et l'Ukraine devienne "une guerre ouverte entre la Russie et l'Otan", a déclaré ce vendredi son secrétaire général Jens Stoltenberg à Antalya, dans le Sud de la Turquie.
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Vladimir Poutine voit des "avancées positives" dans les pourparlers avec l'Ukraine.
 
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Londres annonce sanctionner 386 élus russes ayant soutenu l'invasion de l'Ukraine. Joe Biden de son côté, en coordination avec le G7 et l'UE, s'apprête à "durcir nettement les relations commerciales" avec la Russie.
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Au 16e jour de guerre en Ukraine, l'armée russe est désormais aux portes de Kyiv, et ses chars pourraient commencer à encercler la capitale par le nord. 


Plus de la moitié des habitants de la capitale ont fui les combats et les bombardements à venir. Moscou a également bombardé les villes de Loutsk et d'Ivano-Frankivsk à une centaine de kilomètres de la frontière polonaise, dans l'ouest du pays. Le ministère russe de la Défense prétend avoir détruit des bases aériennes militaires.


Moscou contrôle désormais de larges bandes du territoire ukrainien : au Sud du pays, le long de la mer Noire, la ville portuaire de Marioupol est assiégée et bombardée. Kyiv accuse Moscou d'avoir délibérément attaqué un couloir humanitaire ce jeudi. Les habitants manquent d'eau, de nourriture et n'ont plus d'électricité.



Au Nord, l'attaque de Kyiv semble imminente et les combats dans la périphérie sont intenses depuis déjà plusieurs jours. Les volontaires restés sur place creusent des tranchées à de nombreux endroits de la ville, pour affronter l'armée russe qui pourrait avoir du renfort : Vladimir Poutine a donné son accord à l'arrivée de "volontaires étrangers" dans ses troupes.
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Après le bombardement à Dnipro (Est)
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Sommet informel des dirigeants de l'Union Européenne ce matin dans la Galerie des glaces du Château de Versailles. (Sarah Meyssonnier/Pool via AP)
 
(Sarah Meyssonnier/Pool via AP)
Réunis en sommet à Versailles, près de Paris, pour élaborer les réponses économiques et militaires au choc de l'invasion russe, les chefs d'Etat et de gouvernement des Vingt-Sept ont exclu une adhésion rapide de l'Ukraine à l'UE, tout en ouvrant la porte à des liens plus étroits.
 
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Bruxelles propose 500 millions d'euros supplémentaires pour financer des armes pour l'Ukraine
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a proposé vendredi à Versailles, où les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE sont réunis en sommet, de doubler le financement européen pour fournir des armes à l'Ukraine contre la Russie et de porter cette somme à 1 milliard d'euros.
M. Borrel a déclaré avoir "fait une proposition pour doubler la contribution (de l'UE) avec 500 millions d'euros en plus pour des armements en soutien à l'armée ukrainienne". "Je suis certain que les dirigeants vont la soutenir", a-t-il ajouté.
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Désamorçage d'un obus non explosé à Chernihiv, en Ukraine 
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Selon l'ONU, 2,5 millions de personnes ont désormais fui l'Ukraine.
 
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Poutine ordonne de faciliter l'envoi de combattants "volontaires" en Ukraine - AFP
Le président russe a ordonné ce vendredi à son armée de faciliter l'envoi de combattants "volontaires" en Ukraine en réponse à l'acheminement, selon lui, de "mercenaires" par l'Occident. "Si vous voyez que des gens veulent y aller volontairement, qui plus est pas pour de l'argent, et aider ceux qui vivent dans le Donbass, alors il faut aller à leur rencontre et les aider à rejoindre la zone de combat", a dit Vladimir Poutine, en réponse à une proposition de son ministre de la Défense.
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Deux soldats ukrainiens ont été tués et six autres blessés vendredi dans le bombardement par l'armée russe de la base aérienne de Lutsk, dans le nord-ouest de l'Ukraine, ont annoncé les autorités locales.
"A 05H45 (03H45 GMT), quatre roquettes ont été tirées, selon nos informations, par un bombardier de l'armée russe sur la base aérienne de Lutsk", a indiqué sur Telegram le responsable de l'administration régionale, Youriy Pohuliayko, précisant qu'il y avait "deux militaires tués et six blessés".
Un peu plus tôt, le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, avait annoncé que "les aérodromes militaires de Lutsk et d'Ivano-Frankivsk (ouest), ont été mis hors service".
"Explosions du côté de l'aéroport. Tout le monde à l'abri! Ne publiez aucune photo, adresses ou coordonnées!", avait averti pour sa part sur Facebook Ilhor Polichtchouk, le maire de la ville de Lutsk.
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Pour la première fois dans ce confit, des frappes russes sont rapportées ce matin dans l'ouest de l'Ukraine. Les autorités locales des villes de Loutsk et d'Ivano-Frankiivsk ont affirmé ce vendredi que des bombardements avaient eu lieu près des aéroports de ces deux villes. Ces localités sont situées bien loin des zones de combat connues jusqu'à présent, soit les alentours de Kyiv et la moitié est du pays. 


Le maire d'Ivano-Frankiivsk, Ruslan Martsinkiv, a ordonné aux habitants des zones concernées de se rendre dans les abris anti-aériens. Aucune victime n'a été signalée dans l'immédiat.


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Selon l'agence AP et des photos satellite fournies par Maxar Technologies, un convoi militaire russe long de 60km s'est séparé la nuit dernière en plusieurs parties, s'est déployé autour de la capitale ukrainienne et s'est dispersé dans les villes et les forêts près de Kyiv, avec des pièces d'artillerie levées en position de tir. Des manoeuvres qui pourraient laisser présager des frappes massives et coordonnées sur la capitale de l'Ukraine. 
Près de l'aéroport Antonov à Lubyanka, à 20km de Kyiv
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Des frappes aériennes se sont abattues sur des zones civiles à Dnipro (services d'urgence)
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Ces dernières 24 heures plusieurs témoignages ont fait état du bombardement d'une maternité à Marioupol. Des photos ont été publiées sur les réseaux sociaux qui montrent une jeune femme, enceinte, descendre l'escalier de cet hôpital après le bombardement russe. En Russie, beaucoup parlent d'une mise en scène, jusqu'au compte officiel de l'ambassade russe au Royaume-Uni. Le tweet de cette dernière, que l'on peut voir ci-dessous, a été supprimé hier par Twitter. 
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