L'Iran revendique une attaque contre un "centre stratégique" israélien au Kurdistan irakien

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Par Euronews avec AFP
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Les Gardiens de la Révolution ont revendiqué des tirs de missiles dans le Kurdistan irakien, affirmant avoir ciblé un "centre stratégique" israélien. Paris condamne cet acte.

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Paris a condamné "avec la plus grande fermeté" les tirs de missiles sur Erbil, dans le Kurdistan irakien, dans la nuit de samedi à dimanche, estimant qu'ils menaçaient la stabilité de toute la région.

Cette attaque "menace la stabilité de l'Irak et de la région", selon un communiqué du ministère français des Affaires étrangères, qui rappelle son "attachement à la souveraineté de l'Irak, ainsi qu'à sa stabilité et celle de la Région autonome du Kurdistan en son sein".

Les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique d'Iran, ont revendiqué dimanche les tirs de missiles sur Erbil, affirmant avoir ciblé un "centre stratégique" israélien et menaçant l'Etat hébreu de nouvelles opérations "destructrices".

Les autorités du Kurdistan irakien (nord) avaient auparavant indiqué que "12 missiles balistiques" tirés "hors des frontières de l'Irak, et plus précisément de l'Est", avaient visé dimanche le consulat américain à Erbil, sans faire de victime.

L'attaque de dimanche intervient aussi au moment où les négociations pour relancer l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien à Vienne (dit "JCPOA") ont été brutalement suspendues, à la suite de nouvelles exigences de Moscou.

"De telles actions mettent en péril les efforts pour permettre un retour au JCPOA auxquels l'Iran contribue par ailleurs", estime le communiqué français. "Il y a une urgence absolue à conclure les négociations ouvertes voici près d’un an et à cesser de tels comportements irresponsables et dangereux".

Conclu par l'Iran d'un côté, et les Etats-Unis, la Chine, la France, le Royaume-Uni, la Russie et l'Allemagne de l'autre, ce pacte était censé empêcher Téhéran de se doter de la bombe atomique en échange de la levée des sanctions qui asphyxient son économie.

Mais il s'est délité en 2018 après le retrait de Washington, qui a rétabli ses mesures contre l'Iran. En réaction, Téhéran s'est progressivement affranchi des limites imposées à son programme nucléaire.

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