Nazanin Zaghari-Ratcliffe a pu retrouver sa fille de sept ans qu'elle n'a pas vue grandir.
Le retour au Royaume-Uni après des années de détention en Iran. Nazanin Zaghari-Ratcliffe a atterri jeudi à l'aube sur la base aérienne de la Royal Air Force, dans le sud-ouest de l'Angleterre, accompagnée d'Anoosheh Ashoori, un autre Irano-Britannique, également libéré par le régime de Téhéran.
Tous deux sont apparus détendus, souriants, avant de retrouver leurs familles à l'abri des caméras.
C'est "un grand soulagement (...) qu'elle revienne à la maison", a déclaré Richard Ratcliffe qui avait mené deux grèves de la faim pour obtenir la libération de son épouse, celle-ci a enfin pu retrouver sa fille de sept ans qu'elle n'a pas vue grandir.
Nazanin Zaghari-Ratcliffe, employée de la Fondation Thomson Reuters, avait été arrêté en 2016 lors d'un voyage privé à Téhéran. Accusée de complot pour renverser la République islamique, elle avait été condamnée à 5 ans de prison. Elle a toujours rejeté les accusations pesant contre elle.
D'après ses proches, elle était l'otage d'un vieux contentieux diplomatico-financier entre la Grande-Bretagne et l'Iran. "En parallèle" de cette libération, Londres a annoncé avoir soldé avec Téhéran une vieille dette de 470 millions d'euros, sans établir de lien entre les deux affaires.