Le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal assure que les soldats de Marioupol qui résistent aux troupes ruses se battront jusqu'au bout.
Les séparatistes pro-russes du Donbass semblent ont investi le territoire de l'immense complexe industriel Azovmash, dans le nord-ouest de Marioupol.
Les troupes russes et leurs supplétifs progressent dans la ville en ruines où les derniers soldats ukrainiens sont retranchés et conduisent un combat qui semble désespéré.
Denys Chmyhal, Premier ministre ukrainien : " Nos forces militaires, nos soldats sont encore là. Ils se battront jusqu'au bout. Et pour l'instant, ils sont toujours à Mariupol. Mais il y a une énorme catastrophe humanitaire. Et nous demandons à tous nos partenaires de nous soutenir et d'aider à arrêter cette catastrophe humanitaire à Mariupol."
Une équipe de tournage de la chaîne de télévision publique russe Rossya-1 assure de son côté que les milices pro-russes contrôlent une partie au moins d'Azovstal, le dernier bastion des soldats Ukrainiens qui refusent de se rendre.
Igor Konachenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense : "Il est proposé aux groupes d'Ukrainiens encerclés et bloqué dans l'usine métallurgique d'Azovstal de Marioupol de se rendre pour sauver leurs vies. Le régime nationaliste de Kiev leur a interdit de mener des négociations sur leur reddition et a ordonné aux nazis d'Azov de fusiller tout soldat ukrainien ou mercenaire qui voudrait déposer les armes."
Dans le nord-est, au moins cinq personnes ont été tuées dimanche et 13 autres blessées à Kharkiv.
La deuxième ville d'Ukraine, a été la cible d'une série de frappes qui a provoqué plusieurs incendies.
Les forces russes ont par ailleurs annoncé avoir bombardé dimanche une usine d'armement près de Kiev.
C'est le troisième jour consécutif que la région de la capitale ukrainienne est la cible des Russes.
Un complexe de matériel militaire fabriquant notamment des chars avait déjà été visé samedi, là encore dans la banlieue de Kiev.