La Hongrie va ajouter deux nouveaux réacteurs à sa centrale nucléaire, avec l'aide de la Russie

Viktor Orban et Vladimir Poutine
Viktor Orban et Vladimir Poutine Tous droits réservés AP Photo
Par Laurence Alexandrowicz
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Face à la crise énergétique, Budapest ajoutera deux réacteurs à sa centrale nucléaire, grâce à un prêt russe et la participation du russe Rosatom.

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La centrale nucléaire de Paks en Hongrie, la seule du pays, va s'agrandir prochainement, grâce à un prêt russe et avec la participation de l'entreprise publique russe Rosatom.

Les nouveaux réacteurs de Paks, d'une capacité de 1 200 MW chacun, pourraient être opérationnels d'ici 2030 et il est prévu qu'ils fonctionnent aux côtés des quatre blocs existants de 500 MW chacun.

"Il est aujourd'hui plus clair que jamais que les pays disposant d'énergie et de centrales nucléaires peuvent se sentir plus en sécurité en termes d'approvisionnement énergétique, a déclaré Péter Szijjártó, ministre hongrois des Affaires étrangères. Plus la capacité d'énergie nucléaire d'un pays est importante, plus il sera en sécurité à l'avenir".

En mars 2017, la Commission européenne a approuvé le plan de financement de Budapest, après avoir écarté les éventuelles violations de la législation européenne.

Certains pays, comme l'Autriche voisine, s'opposent au projet et Vienne a introduit un recours en annulation auprès de la Cour de justice de l'UE.

Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán est considéré comme le meilleur allié de Moscou au sein de l'Union européenne. Mais la relation autour de cette centrale de construction soviétique date d'avant la guerre en Ukraine. Rosatom avait signé un accord avec la Hongrie en 2014 pour cette extension de Paks, en fonction depuis 1982, qui produit aujourd'hui plus de 50 % de l'électricité consommée dans ce pays.

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