Chaos à Bagdad : au moins 23 morts après le retrait politique de Moqtada Sadr

Les forces de sécurité tirent des gaz lacrymogènes sur les partisans du chef chiite Moqtada Al Sadr, devant le palais du gouvernement à Bagdad, le 29 août
Les forces de sécurité tirent des gaz lacrymogènes sur les partisans du chef chiite Moqtada Al Sadr, devant le palais du gouvernement à Bagdad, le 29 août Tous droits réservés Hadi Mizban/AP
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Par Euronews avec AFP
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Des centaines de personnes ont également été blessées dans le chaos qui a agité la « zone verte », un espace ultrasécurisé de la capitale.

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La Zone Verte de Bagdad est tombée dans le chaos ce lundi, après le retrait politique du leader chiite Moqtada Al Sadr. Au moins 23 de ses partisans ont été tués.

Tirs d'armes et explosions. La Zone verte de Bagdad a sombré dans le chaos ce lundi. En cause, la décision du leader chiite Moqtada Sadr de se retirer définitivement de la politique, laissant libre cours à ses partisans. Ces derniers ont pris d'assaut le palais de la République.

Au moins 23 d'entre eux ont été tués par balles, et plusieurs centaines d'autres blessés, lorsque les forces de l'ordre ont tenté de les disperser. Plus tard dans la soirée, au moins sept obus de mortier sont tombés dans cette zone ultra sécurisée, qui abrite des ministères et notamment l'ambassade américaine.

Appel au calme

Washington a appelé au calme et au dialogue et a indiqué que la sécurité, la stabilité et la souveraineté de l'Irak ne devaient pas être mises en danger. Un couvre-feu a été mis en place sur l'ensemble du pays à partir de 19 heures.

Le chef chiite Moqtada Sadr, arrivé en tête lors des élections législatives d'octobre 2021, a été incapable depuis de constituer une majorité. Il demande depuis des semaines de dissoudre le Parlement, et d'organiser de nouvelles législatives anticipées.

Déjà plongé dans une crise économique et sociale, l'Irak est embourbée dans une impasse politique depuis ce scrutin : le pays n'a toujours pas de Premier ministre ni de nouveau gouvernement.

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